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Le Congrès de Dublin

Il y a quelques jours, j’ai suivi un congrès à  Dublin au cours duquel la question du social networking est revenue sur le tapis à plusieurs reprises. Il faut dire que celui-ci est, dans l’ensemble, un sacré casse-tête : et quand un internaute devient négatif à l’encontre d’une marque, il est bien souvent compliqué pour […]

Ces émiratis esclavagistes

Huit princesses des Emirats arabes unis ont été condamnées vendredi par la justice belge pour traite d’êtres humains et traitement dégradant sur des femmes travaillant à leur service alors qu’elles séjournaient dans un palace de Bruxelles. Un tribunal belge a condamné vendredi huit femmes liées au cheikh d’Abou Dhabi à de la prison avec sursis […]

Les USA et l’Iran

D’un côté, l’appel du président américain à « isoler » l’Iran de Hassan Rohani. De l’autre, on ironise sur « le show » mené par les États-Unis et l’Arabie saoudite. Le fossé se creuse entre Téhéran et Washington. Depuis le début de son premier déplacement à l’étranger comme président, samedi 20 mai, Donald Trump s’est clairement aligné sur l’Arabie […]

Voltige aérienne au dessus des bulles

Samedi dernier, j’ai réalisé un baptême de l’air un peu particulier voltige aérienne. Une expérience que je rêvais de faire depuis une éternité, mais que je temporisais chaque foissaint-glinglinJusqu’ici. L’expérience a commencé au petit aéro-club, où j’ai rencontré mon pilote, Seb. Celui-ci a commencé par me faire découvrir notre appareil (un un Cap 10B, pour […]

Benoît XVI, qui fête dimanche ses 90 ans, est «lucide» mais affaibli

Celui qui a renoncé à sa charge de pape il y a un peu plus de quatre ans, «n’a aucune intention d’entrer dans des diatribes» qui l’opposeraient à son successeur. Dimanche, jour de Pâques, Benoît XVI doit fêter ses 90 ans. Selon son secrétaire particulier, Mgr Georg Gänswein, qui l’assiste dans la maison située dans […]

Baptême de l’adrénaline

La vie, c’est pas du gâteau, disait Mano Solo. Il avait tort : la vie, c’est un cheesecake, doublé d’un fondant au chocolat, triplé d’une charlotte aux fraises, avec deux boules vanille et supplément chantilly ! Et il y a peu, je m’en suis offert une bonne tranche : je me suis offert un vol […]

À voix haute, la force de la parole: la parole du «93» est d’or

Source Figaroscope

Enfin un film positif dont les héros sont des jeunes de banlieue! Avec À voix haute, la force de la parole, Stéphane de Freitas et Ladj Ly dévoilent un pan méconnu de la Seine-Saint-Denis. Ils ont suivi un groupe d’étudiants en lice pour le concours du «meilleur orateur du 93», initié par l’association Eloquentia que le premier a créée il y a cinq ans.

«Ce film donne une image qui va à contre-courant des images véhiculées habituellement sur les banlieues, précise Stéphane de Freitas. Il y a 50.000 étudiants sur un petit périmètre pour moitié à l’université de Saint-Denis et l’autre à celle de Villetaneuse.» Mu par un esprit «militant» et sa passion du cinéma, pour son premier long-métrage, le trentenaire s’est penché sur une réalité qu’il connaît bien.

«Au début, on a commencé par trente ou quarante personnes dans les amphithéâtres pour arriver à 1200 participants au concours jusqu’à essaimer à Nanterre, Grenoble et Limoges», s’enthousiasme cet adepte de Raymond Depardon et d’Orson Welles. La clef de cet engouement selon lui: les bénévoles, professeurs et animateurs qu’il filme défendent les mêmes valeurs: «Le respect des opinions, l’écoute active, c’est-à-dire le questionnement, et la bienveillance. Bien sûr, il y a de la violence et tout ne va pas bien dans les banlieues, mais la plupart des jeunes essaient d’appartenir au système républicain.»

De vraies tranches de vie

Stéphane de Freitas a partagé la caméra, il explique: «Ladj Ly tournait caméra au poing, moi, j’ai essayé d’ajouter de l’artistique et de la poésie. Avec Eloquentia qui regroupe un atelier d’art, de vidéos et d’images, il y avait quelque chose d’unique et de concret nous avons saisi de vraies tranches de vie.»

Désireux de rester dans la sincérité, Stéphane de Freitas a suivi dix «personnages» : des étudiants qui ont «brisé leur carapace, se sont révélés progressivement au fil du concours ou sont allés jusqu’au bout». Touché par son engagement, le producteur Harry Tordjman l’a encouragé, puis France 2 a contribué au budget d’une œuvre qui aura nécessité cinq mois de tournage et dix mois de montage.

Les jeunes ont applaudi le film. «Ils se sont sentis respectés», raconte Stéphane de Freitas. Cet ancien basketteur professionnel avait déjà tourné des clips conceptuels. Né aux Lilas (93), d’un père garagiste et d’une mère qui aide ce dernier à faire les comptes, il a fait des études de droit et une école de commerce avant de se consacrer à son amour du 7e art.

À voix haute, la force de la parole Documentaire de Stéphane de Freitas et Ladj Ly.

Avec.: Eddy Moniot, Elhadj Touré, El Hadj…

Durée: 1 h 38.

Baselitz réinterprète le motif final avec une maestria stupéfiante

Source Figaroscope

Déjà, à la 56e Biennale de Venise, en 2015, Georg Baselitz avait créé l’émotion à l’Arsenal avec ses huit grandes toiles magistrales qui plongeaient la fin de l’exposition «All The World’s Futures» du commissaire nigérian Okwui Enwezor dans les ténèbres de Don Juan. Ces spectres roses, nus, où les taches jaunes, bleu clair, mauves, vert mousse évoquaient la décomposition et le renouveau, étaient les héritiers contemporains des danses macabres et des allégories médiévales. Ces huit portraits renversés, hauts de 5m, étaient aussi des autoportraits du grand peintre allemand, ogre à voix d’opéra et à l’œil bleu myosotis, qui, en basculant le sujet ou le motif, a forgé sa signature guerrière. Not Falling off the Wall, Lost and Gone Forever, No Pope is Avignon, les titres de ces géantes renvoient au cycle intitulé «Avignon» dans lequel Baselitz abordait la question de l’œuvre tardive et de la vieillesse. L’ogre qui sculpta à la hache un hommage rude au Penseur de Rodin se référait à un fait historique: le refus par la Ville d’Avignon de la donation d’une série d’œuvres tardives de Picasso. À quoi sert de vieillir si ce n’est à s’emparer de la liberté?

«Entre moi et moi-même»

«Le champ thématique de mon travail s’est fortement réduit au cours des dernières années. L’important est que je me suis de plus en plus isolé dans ma peinture. Je me suis de plus en plus replongé en moi-même pour en tirer tout ce que je fais. Je vis avec d’anciens catalogues, avec de vieilles photos et ne fais rien d’autre. Je peins entre moi et moi-même et sur nous deux. Voilà. Et de temps en temps, quelqu’un comme (le peintre expressionniste Otto) Dix, que j’estime beaucoup, vient se joindre à nous», explique le peintre rugissant, à un an de ses 80 ans. Il est né Hans-Georg Kern le 23 janvier 1938 à Deutschbaselitz (Saxe), ville de ce qui deviendra par la suite l’Allemagne de l’Est et qui lui donnera son nom d’artiste. Son père est instituteur. Dans la bibliothèque attenante à l’école, Baselitz découvre des albums de dessins du XIXe siècle, qui constituent son premier contact avec l’art.

Toute cette soif d’art restera chevillée à ce grand corps. Peintre, sculpteur, dessinateur, professeur, collectionneur, érudit et sauvage, il est tout à la fois. Et aussi homme de lucidité et de vérité, même brutale. La série «Descente» qu’il dévoile à Pantin a cette force mâle et cette délicatesse profonde du peintre qui se connaît et se libère. Les fonds sont noirs, puis bleu nuit, puis pulvérisés de matière picturale cosmique comme certains portraits d’Edvard Munch. Les corps émaciés sont suaves, rose animal au léger effet de satin, que le pinceau vient écorcher et durcir. Ils descendent l’escalier de la vie, comme Nu descendant un escalier de Marcel Duchamp (1912). Mais l’escalier ressemble plutôt aux géométries vides, gouffres à peine esquissés de Cy Twombly au Centre Pompidou. Dans cette jouissance du vieux peintre, il y a du Monet plongeant sans fin, des années durant, dans la couleur libératrice de ses Nymphéas.

Galerie Thaddaeus Ropac – Pantin. 69, av. du Général-Leclerc, Pantin (93). Tél.: 01 55 89 01 10. Horaires: du mar. au sam., de 10 h à 19 h. Jusqu’au 1er juillet. Catalogue: «Georg Baselitz, Descente», avec l’essai de Florian Illies, fondateur  du magazine «Monopol» (Galerie Thaddaeus Ropac).

Festival de Cannes: neuf courts métrages en compétition

Festival de Cannes: neuf courts métrages en compétition
Festival de Cannes: neuf courts métrages en compétition©AFP/Archives/ LOIC VENANCE

Neuf films, issus majoritairement d’Europe, vont concourir pour la Palme d’or 2017 du court métrage, dans le cadre de la compétition du 70e Festival de Cannes (17-28 mai), ont annoncé mercredi les organisateurs.

La sélection comporte aussi un représentant pour l’Iran, un pour les Etats-Unis, un pour la Chine et un pour la Colombie.

Le comité de sélection a reçu cette année 4.843 oeuvres, soit 165 de moins qu’en 2016.

Les oeuvres sélectionnées, huit fictions et une animation, sont « Pépé le Morse » de Lucrère Andreae (animation, France), « Katto » de Teppo Airaksinen (Finlande), « A Drowning man » de Madhi Fleifel (Royaume-Uni/Danemark/Grèce), « Lunch Time » d’Alireza Ghasemi (Iran), « Across my land » de Fiona Godivier (Etats-Unis), « Koniec widzenia » de Grzegorz Molda (Pologne), « Xiao cheng er yue » de Qiu Yang (Chine), « Damiana » d’Andrés Ramirez Pulido (Colombie) et « Push it » de Julia Thelin (Suède).

Par ailleurs, la sélection Cinéfondation a choisi, pour sa vingtième édition, seize films (14 fictions et 2 animations) venus de 14 pays, parmi les 2.600 présentés cette année par des écoles de cinéma du monde entier.

Les trois prix de la Cinéfondation seront remis lors d’une cérémonie précédant la projection des films primés le vendredi 26 mai.

Le jury des courts métrages et de la Cinéfondation sera présidé cette année par le réalisateur roumain Cristian Mungiu.

12/04/2017 13:24:29 –         Paris (AFP) –         © 2017 AFP

En Inde, l'ubuesque interdiction de vente d'alcool

Lorsque Shailja Singh s’est rendue à son bar favori pour une bière après une bonne journée de travail, elle l’a trouvé fermé, victime d’une prohibition de la Cour suprême indienne qui porte un coup dur au secteur de la restauration.

Au nom de la sécurité routière, la plus haute instance judiciaire d’Inde a interdit toute vente d’alcool à 500 mètres des autoroutes. Un rayon dans lequel se trouvent des milliers de bars, hôtels et restaurants de ville qui servent aussi bien des touristes que des salariés comme Shailja.

Heureusement pour cette jeune femme de 23 ans, la limite des 500 mètres ne couvre que la moitié du parc de bars et de restaurants de Gurgaon, ville satellite de Delhi, où elle a l’habitude de se rendre. Ce qui signifie qu’elle n’a que quelques mètres à parcourir pour trouver un lieu vendant de l’alcool.

Mais, pour les commerces affectés, c’est l’impasse.

« C’est l’une des décisions les plus régressives que j’aie jamais vue », s’agace un investisseur dans un bar qui a dû arrêter de vendre de l’alcool.

« Le Premier ministre parle de faciliter le climat des affaires. Mais dites-nous, pouvons-nous seulement faire des affaires ? Quel message envoie-t-on aux investisseurs étrangers ? Que du jour au lendemain vos investissements peuvent partir en fumée ? », s’énerve cet homme qui a requis l’anonymat.

Beer Café sans bière

Avec sa classe moyenne en pleine expansion, l’Inde constitue un marché prometteur pour l’industrie de l’alcool.

En 2016, les ventes de boissons alcoolisées dans le pays s’élevaient à 40 milliards de dollars, huitième plus gros marché en valeur de la planète. Ce chiffre devrait progresser de 6 % par an au cours des quatre prochaines années, selon une étude d’Euromonitor International.

« Les entreprises de l’alcool, l’industrie du tourisme, avaient toute une stratégie en place lorsqu’elles ont monté leurs business et puis, d’un coup, cette décision de justice est survenue », explique un analyste de Bombay qui n’a pas souhaité être nommé.

« C’était complètement inattendu et ils vont devoir tout repenser », ajoute-t-il.

Depuis l’entrée en vigueur de l’interdiction au 1er avril, les chiffres d’affaires des bars et hôtels concernés plongent. Shahira Khan, responsable d’une enseigne de la chaîne Beer Café à Gurgaon, fait état d’une désertion massive des clients.

« Avant, pendant un jour normal de semaine, nous avions 200 personnes par jour. 250 les week-ends. Maintenant nous n’avons presque personne », relate-t-elle à l’AFP.

« En même temps, pourquoi les gens viendraient-ils ? Il n’y a pas de bière au Beer Café », se lamente-t-elle.

Labyrinthe

Mais l’Inde est aussi la nation de la débrouille (le fameux « jugaad » en hindi) et du contournement de la loi.

Des États, comme le Pendjab ou le Rajasthan, ont ainsi changé des panneaux d’autoroutes pour ces axes soient officiellement désignés comme de simples routes locales, auquel cas l’interdiction ne s’applique plus.

Plus ingénieux encore, des bars et des centres commerciaux situés à proximité des autoroutes ont mis en place des déviations ou des petits circuits tout en virages pour que la distance effectivement parcourue par un véhicule soit au-delà du couperet des 500 mètres.

L’Inde a les routes les plus meurtrières du monde. Près de 150.000 personnes y sont mortes au volant en 2015, dont 6.755 à cause de l’alcool.

Le gouvernement réfléchit à des mesures plus strictes contre les conducteurs en état d’ivresse, avec des peines allant jusqu’à 10.000 roupies d’amende (146 euros) et une peine de prison.

Pour l’investisseur furieux qui a vu ses placements réduits à néants, cette piste serait une solution autrement plus sensée.

« Plutôt que de durcir la loi sur l’alcool au volant, ils préfèrent interdire la vente d’alcool tout simplement. C’est comme dire qu’il y a des violeurs dans la nature et donc que les femmes ne doivent pas sortir dehors », dit-il.

« Dans quelle société vit-on ? »

12/04/2017 06:47:26 –         Gurgaon (Inde), 12 avr 2017 (AFP) –         © 2017 AFP

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