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Les créations chics de Victoria Beckham arrivent dans les supermarchés

Les créations chics de Victoria Beckham arrivent dans les supermarchés
Les créations chics de Victoria Beckham arrivent dans les supermarchés©AFP/ Bryan R. Smith

L’ancienne Spice Girls devenue créatrice de mode, Victoria Beckham, vend désormais sa très chic ligne de vêtements dans les supermarchés Target, à l’instar de plusieurs designers comme Versace pour H&M et Kate Moss pour Topshop, désireux d’élargir leur clientèle.

Ces portants de supermarchés sont très recherchés par les clients férus de mode mais dont leurs portefeuilles ne permettent pas de fréquenter les boutiques de luxe.

« Normalement je ne fais pas de folie mais cette ligne est INCROYABLE ! », s’est exclamé lundi un blogueur de New York sur Twitter.

La collection « VB x Target » (Victoria Beckham for Target) marque la première incursion de la créatrice de mode dans les rayons de supermarché, avec une collection pour femmes et enfants. C’est la première fois aussi que la Britannique crée une ligne pour enfants, inspirée par sa très élégante fille de 5 ans, Harper.

« Je suis bouleversée par vos réponses », a réagi sur Twitter cette mère de 4 enfants, âgée de 42 ans, femme du célèbre footballeur David Beckham, au lancement de sa collection dimanche. « Merci pour votre patience et désolée pour les frustrations ! »

Après sa campagne de promotion auprès de ses amis, actrices, mannequins et autres célébrités, beaucoup d’articles étaient déjà en rupture de stock sur son site internet mardi.

Ses fans salivent devant les prix abordables –de 6 à 70 dollars et pour la plupart moins de 40 dollars– qui contrastent nettement avec les robes à quatre chiffres ou les hauts à trois chiffres que la créatrice vend d’habitude en prêt-à-porter.

Mais dans un magasin Target de Tribeca à Manhattan, un quartier huppé où beaucoup de clientes ont les moyens de s’offrir la ligne d’origine de Victoria Beckham, certaines émettent des doutes.

« Je suis une grande fan de Victoria Beckham. Mais pas de ça », confie Crystal, qui travaille dans la mode et ne veut pas donner son nom de famille, critiquant les tissus bon marché utilisés.

« Je n’aime pas tout », ajoute son amie et collègue Madeleine, 29 ans, qui finit cependant par trouver une robe à son goût.

« J’adore cet orange qu’elle utilise », affirme au contraire cette habitante de Tribeca qui a déjà chez elle certaines créations originales de Victoria Beckham.

11/04/2017 17:24:21 –         New York (AFP) –         © 2017 AFP

Mission Impossible 6 : l‘hélicoptère de Tom Cruise survole aujourd’hui Bercy

Le ciel parisien se pare ce week-end d’une aura hollywodienne. Depuis hier, deux hélicoptères font le show au-dessus du quartier de Bercy et le long de la Seine. Les passants, eux, se bousculent pour photographier la scène, et la relayer massivement sur les réseaux sociaux. Les circonvolutions aériennes des deux appareils annoncent en effet le début du tournage parisien de Mission Impossible 6, dont la scène d’action principale se déroule sur l’éliport du Ministère des Finances. À quarante mètre au-dessus des rives de la Seine, la star de la saga Tom Cruise devrait ainsi réaliser une cascade de haut vol depuis les toits de Bercy… En attendant le tournage de la fameuse scène, que l’on sait imminent, les deux engins multiplient les prises de vue aériennes. En tout, 300 techniciens français sont mobilisés pour la scène, dont le coût global est évalué à 25 millions d’euros.

L’acteur américain s’entraînerait depuis un an pour réussir les prouesses au scénario de ce sixième volet. «Ça va devenir, il me semble, l’exploit le plus impressionnant et invraisemblable de tout ce qu’il a réalisé au cinéma à ce jour, et il travaille dessus depuis que Rogue Nation est sorti en salle. Ça va être renversant», indiquait récemment le producteur de la saga, David Ellison. Christopher McQuarrie, réalisateur de ce sixième épisode, a lui confirmé sur Twitter que cette cascade fera l’objet d’une séquence entière du futur long-métrage.

Connu pour réaliser lui-même ses cascades, l’acteur de 54 ans avait déjà réalisé un exploit remarquable pour le précédent film de la saga, Mission impossible: Rogue Nation (2015). Sans doublure, il s’était accroché à une aile d’un avion Airbus en plein décollage. Et pour rester fidèle à sa réputation de casse-cou, il y a fort à parier qu’une fois encore il ne devrait pas s’économiser sur le toit de Bercy…

De son côté, la maire de Paris, Anne Hidalgo, se réjouit du choix scénaristique de Christopher McQuarrie. «Le tournage de Mission Impossible 6 à Paris confirme l’attractivité mondiale de la capitale pour les amoureux du 7ème art, et contribue à la hausse de 15% du secteur pour le premier trimestre 2017. Produit par Paramount et réalisé par Christopher McQuarrie avec Tom Cruise dans le rôle principal, ce film d’action permettra la mise en valeur de la richesse du patrimoine parisien et contribuera à son rayonnement dans le monde entier.» s’enorgueillit la mairie de Paris dans un communiqué.

Ce tournage spectaculaire va-t-il gêner tranquillité des parisiens? Non répondent les édiles: «La Ville de Paris travaille de façon coordonnée avec la production afin que le tournage s’organise au mieux et que l’impact pour les riverains et usagers soit le plus léger possible.»

Seine Saint-Denis : le rappeur Fianso bloque l’autoroute A3 pour le tournage de son clip

Il avait envie d‘un petit café sur l’autoroute. C’est ainsi que le rappeur Fianso, alias Sofiane Zermani, 30 ans, a justifié sur Twitter la privatisation sans autorisation d’un segment de l’autoroute A3 pour le tournage de son dernier clip, Toka. Le 6 avril dernier, à hauteur de la sortie Blanc-Mesnil-Aulnay, les voitures de ses comparses ont donc stationné en rang d’oignons sur la voie, le temps que Sofiane, tout de blanc vêtu, puisse déguster tranquillement son café. De quoi se requinquer avant d’entamer son nouveau morceau, Toka, accompagné d’une dizaine d’amis scandant «Alger Paris Bagdad».

Une scène hallucinante à laquelle les automobilistes de l’A3 n’étaient guère préparés. Et pour cause! La préfecture de police de Paris, compétente en matière d’autorisation de tournage sur la voie publique, n’avait pas été informée par le rappeur. «Nous n’avions pas donné d’autorisation», a-t-elle indiqué hier au Parisien. «Nous avons été informés d’une gêne jeudi en fin d’après-midi à la hauteur d’Aulnay».

Comme le rapporte Le Parisien, le temps d’arriver sur place, les motars de la CRS 7 n’ont pu que constater que Fianso et son équipe de tournage avaient déjà quitté les lieux. Le clip, lui, était disponible dès le lendemain sur Youtube. Ce samedi, il cumule déjà plus d’1 million de vues. La star montante du rap français est un habitué de ce genre de «putain de coups d’État dans la cité». Le 7 janvier dernier, alors qu’il tournait un clip dans la cité des Musiciens, aux Mureaux (Yvelines), un véhicule de police patrouillant dans la zone de tournage avait été caillassé, les forces de l’ordre contraintes de reculer et d’appeler du renfort. L’incident avait aussitôt été relayé sur les chaînes d’info, et massivement tourné en dérision sur les réseaux sociaux.

» VOIR AUSSI:Fianso: le rappeur dénonce un «putain de coup d’État dans la cité»

Pour rappel, le délit d’entrave volontaire à la circulation est passible de deux ans d’emprisonnement et 4500 euros d’amende. Mais puisqu’on vous dit que «prendre un café sur l’autoroute, ça n’a pas de prix»…

Attentat à Stockholm: un engin suspect retrouvé dans le camion

Attentat de Stockholm : le suspect est un Ouzbek de 39 ans
Attentat de Stockholm : le suspect est un Ouzbek de 39 ans©AFP/ Jonathan NACKSTRAND

L’homme en garde à vue après l’attentat au camion bélier qui a fait quatre morts vendredi à Stockholm est un Ouzbek de 39 ans connu des services de renseignement, ont annoncé les autorités suédoises samedi.

La police a aussi précisé avoir retrouvé un engin suspect dans la cabine du camion, sans pouvoir en préciser la nature exacte pour le moment.

« C’est un homme de 39 ans d’Ouzbékistan », a déclaré lors d’une conférence de presse le responsable de la police suédoise, Dan Eliasson, au sujet de l’homme arrêté et placé en garde à vue quelques heures après l’attaque.

Il était connu des services de renseignement, a précisé leur chef, Anders Thornberg. « Il a fait surface dans notre collecte de renseignement dans le passé », a-t-il dit lors de la même conférence de presse, sans indiquer pour quels faits.

La police a par ailleurs indiqué avoir trouvé dans le véhicule utlisé pour l’attaque « un engin qui n’y a pas sa place. (…) Nous ne pouvons pas dire ce que c’est à ce stade, (…) si c’est une bombe ou un engin inflammable », a dit M. Eliasson.

08/04/2017 14:33:51 –         Stockholm (AFP) –         © 2017 AFP

Mali : des djihadistes revendiquent la mort du soldat français

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, nouvelle formation djihadiste réunissant plusieurs groupes du Sahel, a revendiqué l’attaque qui a coûté la vie à un militaire français au Mali mercredi, dans un communiqué cité vendredi par l’agence mauritanienne Al-Akhbar. L’attaque a eu lieu quelques jours après la clôture d’une conférence d’entente nationale organisée au Mali le 2 avril, qui avait notamment recommandé l’ouverture de négociations avec deux dirigeants djihadistes maliens, le chef touareg Iyad Ag Ghaly et le prédicateur radical Amadou Koufa. Les groupes armés d’Iyad Ag Ghaly et d’Amadou Koufa font partie de ceux qui ont fusionné, avec notamment celui de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), pour constituer le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, dont la création a été annoncée en mars.

Lire aussi : Soldat français tué au Mali : que s’est-il passé ?

L’alliance djihadiste affirme que le soldat est tombé « dans une embuscade dans la région de Douentza » au Mali, près de la frontière burkinabée, dans son communiqué diffusé sur les réseaux sociaux et cité par Al-Akhbar. Paris avait annoncé jeudi la mort du militaire français dans « un accrochage avec des terroristes », au cours d’une opération conjointe entre la force française Barkhane et les armées malienne et burkinabée près de la frontière avec le Burkina Faso. En visite vendredi au Mali avec son homologue allemand Sigmar Gabriel, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a rendu hommage au « sacrifice » du soldat, le caporal-chef Julien Barbé.

« Nous n’allons pas négocier »

Après une visite à la base de la force de l’ONU au Mali (Minusma) à Gao, principale ville du nord du pays, où ils ont notamment rencontré le contingent allemand, les deux ministres se sont rendus à Bamako, où ils ont été reçus par le président Ibrahim Boubacar Keïta. « La France est engagée dans un combat contre le terrorisme au Mali. Il n’y a pas d’autre moyen », a déclaré Jean-Marc Ayrault à la presse à Bamako. « Nous n’allons pas négocier avec les terroristes qui revendiquent les attentats », a pour sa part affirmé le ministre des Maliens de l’Extérieur, Abdourhamane Sylla, rejetant ainsi implicitement la recommandation d’ouverture de négociations de la conférence d’entente nationale.

Les djihadistes, qui avaient pris le contrôle du nord du Mali au printemps 2012, en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques.

Power Rangers, L’Opéra, Le Serpent aux mille coupures… Les sorties ciné de la semaine

À voir

L’Opéra, documentaire de Jean-Stéphane bron, 1h50.

Après avoir parcouru la ville de Cleveland dévastée par la crise des subprimes dans Cleveland contre Wall Street, et suivi le leader national-populiste suisse Christoph Blocher dans L’Expérience Blocher, Jean-Stéphane Bron explore l’Opéra de Paris. On n’attendait pas le très politique documentariste suisse dans ce temple de l’art lyrique et de la danse, qu’il avoue d’ailleurs ignorer.

Le documentaire permet de montrer à la fois la complexité du fonctionnement (dans ses aspects politiques, sociaux, techniques, artistiques), et la synergie des talents et des positions individuelles, ordonnés à une réussite commune. Il décortique l’institution, sans se perdre dans l’analyse ou la critique, et sans oublier l’élan qui unit tant de personnalités et d’activités disparates. Les spécialistes y trouveront matière à discuter, les profanes se laisseront guider par la curiosité et par la dynamique formidable du film, qui fait tout converger vers l’excellence de la représentation. Au-delà des conflits de tempéraments ou d’intérêts, il y a un esprit, une passion, un souffle qui fait monter l’ensemble. Beau voyage.

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● Le Serpent aux mille coupures, thriller d’Éric Valette, 1h46.

À Moissac, en Tarn-et-Garonne, un soir d’hiver 2015. Un motard blessé (Tomer Sisley, taciturne, sournois, tendu comme un arc) quitte les lieux après un carnage. Un paysan pas très net a assisté à la scène. Lui qui voulait dégrader la vigne d’un fermier noir mal intégré a vu dans les phares jaunes d’une voiture des choses qu’il n’aurait pas dû… Le mystérieux fuyard trouve refuge dans une ferme et prend en otage la famille, le temps que l’affaire se tasse. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il a déclenché une série d’événements qui vont revenir vers lui comme un boomerang.

Le Serpent aux mille coupurespossède ainsi la violence sèche et nerveuse des bons polars noirs à la française. On sort du film secoué, non par la violence des personnages, mais parce qu’on sent un calme désespoir, une élégante désillusion chez Valette. À travers la boue, le sang, la mort et le mensonge, le cinéaste donne sa vision de la France d’aujourd’hui. Qui n’est pas nécessairement optimiste.

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● Corporate, drame de Nicolas Silhol, 1h35.

Nicolas Silhol aborde le harcèlement en entreprise sans concession. Un thriller magistral. Il aura mis entre quatre et cinq ans pour écrire le scénario. L’intrigue est efficace. Émilie Tesson-Hansen (Céline Sallette) est chef des ressources humaines dans une entreprise où le rendement importe avant tout. Pour son premier long-métrage, Nicolas Silhol brosse le portrait d’une femme «froide, antipathique et opaque» qui évite les conflits. Jusqu’au suicide, juste devant son bureau, d’un employé qu’elle avait refusé de recevoir à plusieurs reprises. L’arrivée d’une inspectrice du travail (Violaine Fumeau) va déstabiliser sa belle assurance.

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● Les Mauvaises herbes, comédie de Louis Bélanger, 1h47.

L’histoire d’une amitié improbable entre un cultivateur de cannabis et un acteur de seconde zone dans le froid hiver canadien. Une comédie singulière, burlesque et émouvante racontée par… un non-fumeur.

● La Vengeresse, animation de Bill Plympton, 1h11.

Dans une Amérique gangrenée par le vice, Face de Mort, ancien catcheur devenu sénateur, engage des chasseurs de prime pour retrouver la jeune Lana. Celle-ci détiendrait un objet susceptible de détruire définitivement ses ambitions présidentielles… Une satire de l’Amérique post-Trump qui brille autant par sa folie outrancière que par son incroyable poésie.

À essayer

● Parfaites, documentaire de Jérémie Battaglia,1h18.

Ce long-métrage suit l’entraînement de l’équipe nationale canadienne de natation synchronisée en lice pour les Jeux olympiques de Rio. Le réalisateur lève le voile sur une discipline méconnue et rend hommage à la persévérance des sportives. Sans esbroufe, honorable.

● Les Schtroumpfs et le village perdu, animation de Kelly Asbury, 1h30.

Nos chers petits lutins bleus retrouvent l’animation, ainsi que leur forêt préférée. La Schtroumpfette est l’héroïne de ce film plein d’allant, rythmé, drôle et émouvant.

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● L’École des lapins, animation d’Ute von Münchow-Pohl, 1h16.

Pâques, ses cloches et ses œufs, une tradition qui compte aux yeux de Max. Ce lapin des villes se retrouve coincé dans une école pour lapins. Comme il est débrouillard et vif comme l’éclair, il se voit chargé de la délicate mission de sauver la fête annuelle. La petite Emmy et Madame Hermione vont l’aider. Présenté à la 67e Berlinale en février dernier, ce dessin animé aux couleurs vivifiantes est recommandé dès 4 ans.

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● Les P’tits Explorateurs, animation de 5 réalisateurs, 49min.

Le programme de courts-métrages animés proposé par le studio Folimage permet aux plus petits de découvrir les aventures hautes en couleur de quatre jeunes héros autour du thème de la différence et de la tolérance: Chemin d’eau pour un poisson, Le Renard minuscule, La Cage et Clé à molette, une histoire d’amitié entre un enfant sourd et solitaire et un petit robot tombé du ciel. E. T. n’est pas très loin! À partir de 4 ans.

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À éviter

● United States of love, drame de Tomasz Wasilewski, 1h46.

Tomasz Wasilewski filme quatre femmes dans la Pologne de 1990. Elles sont des victimes, les hommes sont des salauds. Sous couvert de féminisme, un regard glauque et complaisant.

● La Consolation , drame de Cyril Mennegun, 1 h 20.

En 2012, le réalisateur nous avait emballés avec Louise Wimmer, incarnée par la même Corinne Masiero. Cette fois, c’est un sentiment de désolation qui nous envahit. Que croit-il dire avec cette histoire de deuil filmée avec une prétention qui n’a d’égale que l’ennui qu’elle suscite.

Le nanar de la semaine

● Power Rangers, aventure de Dean Israelite, 2h04.

Fallait-il pousser la nostalgie aussi loin? On est en droit de se le demander devant la laideur abyssale de ce remake de la série culte des années 1990. Des héros bariolés à la «méchante» qu’ils devront combattre, tous les personnages semblent sortis d’un mauvais épisode de Xena, la guerrière. Passé le choc esthétique produit par l’étalage de kitsch, le spectateur est tenu de s’apitoyer durant deux heures sur le sort de cinq jeunes dont les préoccupations quotidiennes ne lui feront pas regretter d’avoir définitivement quitté l’adolescence. Reste la bande-son, agréable, et une bataille finale d’anthologie qui rappellerait presque les belles heures de la série dont le réalisateur, Dean Israelite, prétend s’inspirer.

Daniel Craig accepte finalement de reprendre le smoking de James Bond

C’est le plus beau serpent de mer de l’histoire des James Bond. Daniel Craig, apparemment fatigué de jouer les agents secrets, accepterait-il de rempiler pour un cinquième épisode? Après bien des atermoiements, selon Evening Standard, c’est finalement Barbara Broccoli, la productrice historique des 007, qui a réussi à convaincre son acteur fétiche, celui qui a réussi l’exploit de relancer la saga vieillissante en 2005 avec l’excellent Casino Royale. Les deux complices ont beaucoup discuté de ce sujet lors de la reprise d’Othello à Broadway où ils travaillaient de nouveau ensemble.

Comment résister, c’est vrai, à l’offre pharaonique de 150 millions de dollars qui lui aurait été faite pour cette cinquième aventure ? On céderait à moins. Daniel Craig va donc retrouver l’ignoble Ernst Stavro Blofeld, chef du SPECTRE, qui l’attend déjà de pied ferme..

Car, il s’agit désormais de ne plus perdre de temps. Tradition oblige, le prochain film devra être ficelé relativement vite pour être sur les écrans en novembre 2018. L’échéance, compte tenu du gigantisme des tournages et des énormes et interminables campagnes de promotion, arrive à grands pas. Les scénaristes Neal Purvis et Robert Wade, qui écrivent les trames des films depuis Le Monde ne suffit pas (1999), ne sont pas loin d’avoir rendu leur copie à Eon productions.

Sur les cinq continents

Les tournages des James Bond ne durent pas loin de six mois. Quant au montage, il demande lui pas moins de quatre mois de travail. Spectre, la 24e mission officielle, a visité le Mexique, l’Autriche, Rome, le Sahara… Le repérage est un art bondien à part entière. Pour le prochain film, Dubrovnik et Budapest ont déjà fait acte de candidature. Recevoir 007 est le gage d’une très belle réussite touristique à court, moyen et long terme.

Compte tenu de tous les impératifs de cette superproduction, Daniel Craig devrait donc commencer à jouer ses premières scènes d’ici à la fin 2017. Il ne nous reste plus désormais qu’à essayer de trouver le prochain titre… Bons baisers de Dubrovnik ou 007 ne dit jamais plus jamais.

● Une interview passionnante de Daniel Craig sur sa carrière

Jeu-concours : évadez-vous avec Vaiana, la légende du bout du monde

Sorti au cinéma en novembre 2016, le 56e classique d’animation des studios Disney, Vaiana, la légende du bout du monde, est désormais disponible en DVD et en Blu-ray.

À cette occasion, nous vous proposons de vous replonger dans la mythologie polynésienne en tentant de gagner un DVD ou un Blu-ray du film, accompagné de goodies !

Pour tenter votre chance, il vous suffit de suivre les étapes ci-dessous :

– Suivez le compte Twitter @LePointPop ;

– Retweetez le post ci-dessous et commentez-le en précisant votre choix (un DVD ou un Blu-ray) ;

Vous avez jusqu’au 17 avril ! Bonne chance !

#JeuConcours#Vaiana : tentez de gagner 1 DVD ou 1 Blu-ray. Follow @LePointPop, RT & commentez avec votre choix ! https://t.co/3yJroj1h2spic.twitter.com/TgWCb8SMIF

— Le Point Pop (@LePointPop) 5 avril 2017

En plus du DVD ou du Blu-ray du film, les premiers gagnants recevront également quelques petites surprises…

Goodies du film à gagner : 6 BO, 3 Serviettes, 3 Sacs, 3 Clés USB  © Disney

Lire le règlement du jeu-concours

Vaiana, la légende du bout du monde

Vaiana, 16 ans, est une adolescente audacieuse, tenace et généreuse (Cerise Calixte, une nouvelle venue, lui prête sa voix dans la version originale du film). En prenant la mer pour une mission des plus périlleuses – tenter de sauver son peuple –, elle découvre ce qu’elle a toujours cherché : son identité.

Maui (la voix d’Anthony Kavanagh) est un demi-dieu : mi-dieu, mi-mortel, mais 100 % génial ! Drôle et charismatique, il possède un hameçon magique qui lui permet de se transformer en n’importe quel animal et de faire surgir des îles englouties.

La bande-annonce : https://www.youtube.com/watch ?v=JIl74jge_Wg

Pour poursuivre l’expérience Disney:

Facebook https://www.facebook.com/WaltDisneyStudiosFr

Twitter : https://twitter.com/DisneyFR

Site officiel : www.disney.fr

Le Maroc à l'honneur du Festival de cinéma « Vues d'Afrique » à Montréal

Le Maroc à l'honneur du Festival de cinéma "Vues d'Afrique" à Montréal
Le Maroc à l’honneur du Festival de cinéma « Vues d’Afrique » à Montréal©GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives/ Frederick M. Brown

Le Maroc sera à l’honneur de la 33e édition du Festival international de cinéma « Vues d’Afrique », qui présentera une centaine de films africains et créoles issus de 37 pays à Montréal du 14 au 23 avril, ont annoncé mardi les organisateurs.

La marraine du festival, la chanteuse maroco-canadienne Leïla Gouchi, a souligné que ce festival visait à contribuer « au dialogue entre les cultures et au vivre ensemble harmonieux », dans un pays marqué par l’assassinat de six musulmans lors d’une prière à la mosquée de Québec en février dernier.

Le film « La main de Fadma » du cinéaste marocain Ahmed El Maanouni, prix de la réalisation du Festival de Tanger 2017, sera projeté en première nord-américaine lors de la soirée d’ouverture le 14 avril, en présence du réalisateur.

Plusieurs autres réalisations marocaines primées au Festival de Tanger seront également diffusés pour la première fois en Amérique du Nord, comme « A mile in my shoes », de Saïd Khallaf, « Pluie de sueur » de Hakim Belabbes ainsi que le documentaire « Raja Bent El Mellah » d’Abdelilah Eljaouhary.

Parmi les six catégories de films, plusieurs documentaires à caractère anthropologique seront à l’affiche, à l’instar de « Maputo » de João Graça et Fàbio Ribeiro, qui trace le parcours de cette ville émergente du Mozambique, ou « Boko Haram : les origines du mal », du Français Xavier Muntz.

L’immigration issue des pays africains et créoles est aussi le sujet de films projetés dans la catégorie « Regards d’ici », avec notamment le documentaire « De Sherbrooke à Brooks » de Roger Parent, qui raconte le périple de Congolais immigrés en quête d’un travail dans l’Ouest canadien.

La question des droits des femmes sera par ailleurs abordée à travers une programmation spéciale le 15 avril, qui mettra notamment à l’affiche le film « Alma » de la Camerounaise Christa Eka Assam, sur le tabou de la violence conjugale dans un petit village de son pays natal.

05/04/2017 11:27:59 –         Montréal (AFP) –         © 2017 AFP

Gilbert Baker, inventeur du drapeau LGBT, est décédé

L’artiste américain Gilbert Baker, créateur du drapeau arc-en-ciel devenu symbole de la fierté homosexuelle, est mort à l’âge de 65 ans, a annoncé vendredi son ami, le militant Cleve Jones. Gilbert Baker avait inventé le célèbre drapeau aux huit couleurs pour la journée de la liberté homosexuelle en 1978, un événement qui a ensuite inspiré les marches de la «gay pride», qui sont devenues des institutions à travers le monde.

L’ancien soldat, qui avait appris tout seul à coudre lorsqu’il avait une vingtaine d’années, s’était impliqué dans le mouvement naissant homosexuel, lesbien, bisexuel et transsexuel (LGBT) à San Francisco (ouest des Etats-Unis). Il y était devenu un proche du militant des droits LGBT et politicien assassiné Harvey Milk.

«J’ai le coeur brisé. Mon plus cher ami au monde est parti. Gilbert a donné au monde le drapeau arc-en-ciel; il m’a donné 40 ans d’amour et d’amitié», a écrit Cleve Jones sur Facebook. «Je ne peux m’arrêter de pleurer. Je t’aimerai pour toujours Gilbert Baker», a-t-il conclu. Il n’a pas révélé la cause du décès, mais le quotidien San Francisco Chronicle écrit que l’artiste est mort pendant son sommeil à son domicile de New York (nord-est des Etats-Unis) dans la nuit de jeudi à vendredi. M. Jones a invité ses amis de San Francisco à se rassembler pour une veillée sous un drapeau arc-en-ciel du quartier de Castro, où vit une large communauté LGBT.

L’annonce de la disparition de Gilbert Baker a déclenché une avalanche d’hommages sur les réseaux sociaux. «Les arcs-en-ciel pleurent. Notre monde manque de couleurs sans toi, mon amour», a twitté le réalisateur Dustin Lance Black, qui a gagné un Oscar pour le scénario du film Harvey Milk (2008, avec Sean Penn dans le rôle d’Harvey Milk) et qui a créé une série télévisée sur le mouvement LGBT, When we rise. De nombreuses associations LGBT saluent également la mémoire du célèbre artiste et activiste.

Gilbert Baker était né dans le Kansas (centre des Etats-Unis) en 1951. Il avait servi deux ans dans l’armée, d’après son site internet. Il vivait à San Francisco au moment où le mouvement pour les droits des homosexuels prenait de l’ampleur. «J’avais parlé à Gilbert le mois dernier. (…) Le drapeau arc-en-ciel aura une place encore plus chère dans notre histoire», a commenté Robert York, un dirigeant du groupe de pression spécialisé dans les soins de santé National Quality Forum.

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