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Jeu-concours : évadez-vous avec Vaiana, la légende du bout du monde

Sorti au cinéma en novembre 2016, le 56e classique d’animation des studios Disney, Vaiana, la légende du bout du monde, est désormais disponible en DVD et en Blu-ray.

À cette occasion, nous vous proposons de vous replonger dans la mythologie polynésienne en tentant de gagner un DVD ou un Blu-ray du film, accompagné de goodies !

Pour tenter votre chance, il vous suffit de suivre les étapes ci-dessous :

– Suivez le compte Twitter @LePointPop ;

– Retweetez le post ci-dessous et commentez-le en précisant votre choix (un DVD ou un Blu-ray) ;

Vous avez jusqu’au 17 avril ! Bonne chance !

#JeuConcours#Vaiana : tentez de gagner 1 DVD ou 1 Blu-ray. Follow @LePointPop, RT & commentez avec votre choix ! https://t.co/3yJroj1h2spic.twitter.com/TgWCb8SMIF

— Le Point Pop (@LePointPop) 5 avril 2017

En plus du DVD ou du Blu-ray du film, les premiers gagnants recevront également quelques petites surprises…

Goodies du film à gagner : 6 BO, 3 Serviettes, 3 Sacs, 3 Clés USB  © Disney

Lire le règlement du jeu-concours

Vaiana, la légende du bout du monde

Vaiana, 16 ans, est une adolescente audacieuse, tenace et généreuse (Cerise Calixte, une nouvelle venue, lui prête sa voix dans la version originale du film). En prenant la mer pour une mission des plus périlleuses – tenter de sauver son peuple –, elle découvre ce qu’elle a toujours cherché : son identité.

Maui (la voix d’Anthony Kavanagh) est un demi-dieu : mi-dieu, mi-mortel, mais 100 % génial ! Drôle et charismatique, il possède un hameçon magique qui lui permet de se transformer en n’importe quel animal et de faire surgir des îles englouties.

La bande-annonce : https://www.youtube.com/watch ?v=JIl74jge_Wg

Pour poursuivre l’expérience Disney:

Facebook https://www.facebook.com/WaltDisneyStudiosFr

Twitter : https://twitter.com/DisneyFR

Site officiel : www.disney.fr

Le Maroc à l'honneur du Festival de cinéma « Vues d'Afrique » à Montréal

Le Maroc à l'honneur du Festival de cinéma "Vues d'Afrique" à Montréal
Le Maroc à l’honneur du Festival de cinéma « Vues d’Afrique » à Montréal©GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives/ Frederick M. Brown

Le Maroc sera à l’honneur de la 33e édition du Festival international de cinéma « Vues d’Afrique », qui présentera une centaine de films africains et créoles issus de 37 pays à Montréal du 14 au 23 avril, ont annoncé mardi les organisateurs.

La marraine du festival, la chanteuse maroco-canadienne Leïla Gouchi, a souligné que ce festival visait à contribuer « au dialogue entre les cultures et au vivre ensemble harmonieux », dans un pays marqué par l’assassinat de six musulmans lors d’une prière à la mosquée de Québec en février dernier.

Le film « La main de Fadma » du cinéaste marocain Ahmed El Maanouni, prix de la réalisation du Festival de Tanger 2017, sera projeté en première nord-américaine lors de la soirée d’ouverture le 14 avril, en présence du réalisateur.

Plusieurs autres réalisations marocaines primées au Festival de Tanger seront également diffusés pour la première fois en Amérique du Nord, comme « A mile in my shoes », de Saïd Khallaf, « Pluie de sueur » de Hakim Belabbes ainsi que le documentaire « Raja Bent El Mellah » d’Abdelilah Eljaouhary.

Parmi les six catégories de films, plusieurs documentaires à caractère anthropologique seront à l’affiche, à l’instar de « Maputo » de João Graça et Fàbio Ribeiro, qui trace le parcours de cette ville émergente du Mozambique, ou « Boko Haram : les origines du mal », du Français Xavier Muntz.

L’immigration issue des pays africains et créoles est aussi le sujet de films projetés dans la catégorie « Regards d’ici », avec notamment le documentaire « De Sherbrooke à Brooks » de Roger Parent, qui raconte le périple de Congolais immigrés en quête d’un travail dans l’Ouest canadien.

La question des droits des femmes sera par ailleurs abordée à travers une programmation spéciale le 15 avril, qui mettra notamment à l’affiche le film « Alma » de la Camerounaise Christa Eka Assam, sur le tabou de la violence conjugale dans un petit village de son pays natal.

05/04/2017 11:27:59 –         Montréal (AFP) –         © 2017 AFP

Gilbert Baker, inventeur du drapeau LGBT, est décédé

L’artiste américain Gilbert Baker, créateur du drapeau arc-en-ciel devenu symbole de la fierté homosexuelle, est mort à l’âge de 65 ans, a annoncé vendredi son ami, le militant Cleve Jones. Gilbert Baker avait inventé le célèbre drapeau aux huit couleurs pour la journée de la liberté homosexuelle en 1978, un événement qui a ensuite inspiré les marches de la «gay pride», qui sont devenues des institutions à travers le monde.

L’ancien soldat, qui avait appris tout seul à coudre lorsqu’il avait une vingtaine d’années, s’était impliqué dans le mouvement naissant homosexuel, lesbien, bisexuel et transsexuel (LGBT) à San Francisco (ouest des Etats-Unis). Il y était devenu un proche du militant des droits LGBT et politicien assassiné Harvey Milk.

«J’ai le coeur brisé. Mon plus cher ami au monde est parti. Gilbert a donné au monde le drapeau arc-en-ciel; il m’a donné 40 ans d’amour et d’amitié», a écrit Cleve Jones sur Facebook. «Je ne peux m’arrêter de pleurer. Je t’aimerai pour toujours Gilbert Baker», a-t-il conclu. Il n’a pas révélé la cause du décès, mais le quotidien San Francisco Chronicle écrit que l’artiste est mort pendant son sommeil à son domicile de New York (nord-est des Etats-Unis) dans la nuit de jeudi à vendredi. M. Jones a invité ses amis de San Francisco à se rassembler pour une veillée sous un drapeau arc-en-ciel du quartier de Castro, où vit une large communauté LGBT.

L’annonce de la disparition de Gilbert Baker a déclenché une avalanche d’hommages sur les réseaux sociaux. «Les arcs-en-ciel pleurent. Notre monde manque de couleurs sans toi, mon amour», a twitté le réalisateur Dustin Lance Black, qui a gagné un Oscar pour le scénario du film Harvey Milk (2008, avec Sean Penn dans le rôle d’Harvey Milk) et qui a créé une série télévisée sur le mouvement LGBT, When we rise. De nombreuses associations LGBT saluent également la mémoire du célèbre artiste et activiste.

Gilbert Baker était né dans le Kansas (centre des Etats-Unis) en 1951. Il avait servi deux ans dans l’armée, d’après son site internet. Il vivait à San Francisco au moment où le mouvement pour les droits des homosexuels prenait de l’ampleur. «J’avais parlé à Gilbert le mois dernier. (…) Le drapeau arc-en-ciel aura une place encore plus chère dans notre histoire», a commenté Robert York, un dirigeant du groupe de pression spécialisé dans les soins de santé National Quality Forum.

Bob Dylan a enfin reçu son prix Nobel

Il était temps. Bob Dyan a finalement reçu samedi son prix Nobel de littérature lors d’une rencontre à huis clos avec les académiciens suédois, qui l’ont distingué «pour sa poésie», ont rapporté des médias suédois. Interrogé par la télévision suédoise SVT sur le point de savoir si Dylan avait reçu le diplôme et la médaille du prix dont il avait été récompensé en octobre, Horace Engdahl, un des académiciens, a répondu sommairement: «oui».

L’affaire avait depuis longtemps tourné à la farce. Depuis le 13 octobre dernier, date à laquelle l’Académie Nobel décidait d’attribuer le Nobel de littérature à Bob Dylan, le chanteur de 75 ans ne s’était toujours pas décidé à aller chercher sa récompense, les 830.000 euros remis traditionnellement au vainqueur de la prestigieuse distinction littéraire. Ironie du sort, c’est donc finalement un 1er avril, date des plaisanteries et entourloupes en tous genres, qu’il se sera finalement réconcilié avec l’Académie suédoise.

Une personne supposée être Bob Dylan devant l'entrée des artistes de la salle du Stockolm Waterfront, hier soir.

Une personne supposée être Bob Dylan devant l’entrée des artistes de la salle du Stockolm Waterfront, hier soir. Crédits photo : JESSICA GOW/AFP

Le lauréat avait en effet prévu de longue date deux concerts dans la capitale suédoise samedi et dimanche soir. Mais il avait jusque-là fait mystère de ses intentions vis-à-vis de l’Académie. Allait-il perdre la modique somme de 830.000 euros qui accompagne la plus haute distinction littéraire mondiale? On se souvient que le chanteur américain avait mis deux semaines à accepter cette récompense. Au point d’énerver quelque peu les académiciens suédois.

Un enregistrement en guise de discours?

Une question reste non résolue: le discours de réception, aussi appelé «leçon Nobel», que tout lauréat doit rendre dans les six mois suivant la cérémonie de remise du prix, soit avant le 10 juin. Sous peine justement de ne pas se voir verser l’argent de ce prix prestigieux.

Pour le chanteur, ce fameux discours devrait prendre la forme d’une version enregistrée. «Des leçons Nobel enregistrées sont données de temps à autre, dont la dernière fut celle de la lauréate du prix Nobel de littérature, Alice Munro en 2013», expliquait hier Sarah Danius, secrétaire générale de l’Académie Nobel, aux médias suédois.

» VOIR AUSSI: Bob Dylan, crooner paradoxal

Stockholm est la première date d’une tournée européenne de Bob Dylan, 75 ans, à l’occasion de la sortie d’un triple album de reprises de Frank Sinatra. Le 10 décembre à l’occasion du traditionnel banquet Nobel à Stockholm, il avait transmis un discours de remerciements, lu par l’ambassadrice américaine en Suède, où il confiait son étonnement de voir son nom aux côtés d’auteurs comme Rudyard Kipling, Albert Camus ou Ernest Hemingway.

Une Ferrari ayant appartenu à Trump vendue 270.000 dollars

Une Ferrari F430 rouge vif âgée de 10 ans, qui a appartenu au président américain Donald Trump, s’est vendue aux enchères samedi en Floride (sud-est des Etats-Unis) pour 270.000 dollars, selon la maison d’enchères Auctions America.

« Des versions similaires de ce modèle ne provenant pas d’une célébrité se vendent traditionnellement entre 125.000 et 175.000 dollars en fonction du kilométrage, de l’état et des options », a expliqué une porte-parole d’Auctions America, Amy Christie.

Mme Christie n’a pas voulu fournir l’identité de l’acheteur.

Le bolide rouge était la star de l’exposition organisée par la maison d’enchères à Fort Lauderdale, en Floride, à une petite heure de Mar-a-Lago, la luxueuse résidence du président américain, et à quelque 50 km au nord de Miami.

Le magnat de l’immobilier avait acheté la Ferrari neuve pour l’utiliser comme sa voiture personnelle. Il l’a possédée quatre ans.

Le milliardaire a parcouru près de 4.000 kilomètres au volant de cette Ferrari. Le nom du propriétaire de la voiture depuis 2011 n’a pas été révélé.

Vendredi, Auctions America avait indiqué attendre entre 250.000 et 350.000 dollars de cette voiture. « Donald Trump est probablement le seul président américain à avoir jamais possédé une +supercar+ », selon Auctions America.

02/04/2017 04:47:14 –         Miami, 2 avr 2017 (AFP) –         © 2017 AFP

Guyane: le collectif demande un « statut particulier »

Guyane: le collectif demande un "statut particulier"
Guyane: le collectif demande un « statut particulier »©AFP/ jody amiet AFP

Le collectif portant le mouvement social en cours depuis deux semaines en Guyane a réclamé un « nouveau statut » pour ce territoire, lors de négociations avec la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, a constaté samedi un journaliste de l’AFP.

Le collectif « Pou La Gwiyann dékolé », qui regroupe l’ensemble des mouvements protestataires, « demande au président de la République et au gouvernement d’entamer les discussions avec la société guyanaise afin d’ouvrir un débat clair, transparent, visant à doter notre pays, trop éloigné des centres de décisions hexagonaux, un statut particulier pour la Guyane », a déclaré l’un de ses membres, Davy Rimane, depuis le perron de la préfecture, où des discussions se tenaient avec la ministre.

Des centaines de personnes massées en contrebas ont réagi par des cris de joie.

Interrogé peu après par l’AFP, M. Rimane, par ailleurs militant du syndicat UTG-énergie, a justifié cette exigence par la volonté de se débarrasser d’un lien « trop centralisé et vertical avec Paris », qui empêche la Guyane « d’avancer ».

Le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl (G) et la ministre de l'OUtre-Mer Ericka Bareigts (D) lors d'une conférence de presse à Cayenne le 1er avril 2017 © jody amiet AFPLe ministre de l'Intérieur Matthias Fekl (G) et la ministre de l'OUtre-Mer Ericka Bareigts (D) lors d'une conférence de presse à Cayenne le 1er avril 2017 © jody amiet AFP
Le ministre de l’Intérieur Matthias Fekl (G) et la ministre de l’OUtre-Mer Ericka Bareigts (D) lors d’une conférence de presse à Cayenne le 1er avril 2017 © jody amiet AFP

« Avec un autre système, on pourrait décider nous-mêmes de ce qui est bon pour nous », plutôt que de « demander des autorisations pour tout » en métropole, a expliqué Davy Rimane.

Les électeurs de Guyane ont dit nettement non en janvier 2010 à l’autonomie accrue de leur département qui leur était proposée lors d’un référendum organisé à la demande d’une majorité de leurs élus locaux.

« Mais cette crise est l’expression de l’échec de ce référendum, a observé Gauthier Horth, un autre membre du collectif. Car le cadre réglementaire n’est pas du tout en adéquation avec la réalité guyanaise. »

Et cet entrepreneur de citer l’exemple de piroguiers qui, lorsqu’ils travaillent pour la fonction publique, sont employés comme « chauffeurs automobiles », tout simplement car le métier de piroguier « n’existe pas » dans la nomenclature hexagonale.

« L’Etat exerce ses pouvoirs régaliens sans se soucier d’efficacité », a pesté M. Horth.

La question du statut particulier de la Guyane était incluse dans les quelque 428 revendications du collectif apportées jeudi aux ministres Matthias Fekl (Intérieur) et Ericka Bareigts (Outre-mer). « La réponse du gouvernement a été +non+, à cause de la consultation de 2010 », a indiqué Davy Rimane.

02/04/2017 04:55:28 –         Cayenne (AFP) –         © 2017 AFP

Dylan : trois bonnes raisons d’écouter Triplicate, le nouveau disque du Nobel

Après Shadows in the Night en 2015 et Fallen Angels l’année suivante, Bob Dylan poursuit son exploration du Great American Songbook sur Triplicate, qui sort ce 31 mars, un des disques les plus impressionnants de sa carrière.

1) Bob Dylan a rarement aussi bien chanté

Dégagé de ses responsabilités d’auteur et de compositeur, entouré d’un groupe qu’il connaît par cœur pour sillonner le monde avec lui à longueur d’années, Bob Dylan s’affirme en interprète hors pair de chansons qu’il connaît sur le bout des doigts depuis son enfance. Admirateur de Frank Sinatra, il ne se hisse pas à la hauteur de The Voice mais adapte son grain éraillé à des récits souvent mélancoliques, sur fond d’amour déchu et de réflexions sur le temps qui passe. Enregistré en direct avec son orchestre et une section de cuivres dans les légendaires studios Capitol, Triplicate dévoile un chanteur totalement habité.

2) Il entame une nouvelle tournée

Celle-ci passera par la France, avec deux étapes en région parisienne: le 20 avril au Zénith et le lendemain dans le cadre de la Seine Musicale, nouvelle salle de spectacles de Boulogne qu’il étrennera. Après des années de concerts en demi-teinte lors desquels il rechignait à interpréter les classiques de sa plume, Dylan a livré deux concerts époustouflants en octobre dernier dans le cadre du festival californien Desert Trip. Pour la première fois depuis bien longtemps, il y égrenait les plus belles pages de son répertoire dans des versions reconnaissables et avec une voix claire.

3) Il va enfin recevoir son prix Nobel

À la faveur de son passage à Stockholm pour des concerts les 1er et 2 avril, Bob Dylan a accepté de rencontrer les membres de l’Académie après les avoir snobés pendant plusieurs mois. Il recevra de leurs mains le diplôme et la médaille qui feront de lui le nouveau Prix Nobel de Littérature. Toujours très méfiant, Dylan a exigé qu’aucun journaliste n’assiste à la cérémonie. Il n’y livrera pas le discours requis par l’Académie pour toucher la dotation de près de 900 000 euros dûe à chaque récipiendaire. Il devra en envoyer une version enregistrée avant le 10 juin s’il veut bien toucher la somme promise.

Dans la tête des fillonistes

Comment font-ils ? Comment font-ils pour le soutenir mordicus ? Ils, ce sont les fillonistes. Malgré les affaires, malgré « les journalistes de gauche qui s’attaquent à lui » – disent-ils – malgré les abandons dans la famille politique, eux sont encore là. Des fidèles parmi les fidèles du candidat François Fillon qui, depuis le début, ne le lâchent pas. Des « résistants », comme il les a un jour surnommés. Des courageux. Des roseaux que le vent des affaires plie mais ne rompt pas. À Quimper jeudi soir, ils étaient plus de 3 400 à venir des quatre coins de la Bretagne pour écouter François Fillon. Des retraités pour la très grande majorité qui voient dans le candidat Les Républicains le seul capable de « sauver la France ».

Lire également – Congrès de la FNSEA : Macron l’équilibriste, Fillon le professeur

La scène prête à sourire : faute de place assise dans la salle du meeting, l’équipe de campagne de François Fillon invite une vingtaine de personnes à s’asseoir au milieu des journalistes. Les regards se croisent. On s’observe du coin de l’oeil, les uns pensant se faire siffler et huer d’ici peu et les autres voyant chez leurs plumitifs de voisins des menteurs. C’est Geneviève, 73 ans, qui brise la glace la première : « Vous savez pourquoi je soutiens François Fillon ? Parce que ça fait du bien d’entendre quelqu’un comme lui. Ça redonne du pep’s. C’est le seul qui a un programme cohérent. Je suis déjà convaincue, je n’aurai aucune raison de douter en sortant ».

Fillon, le meilleur candidat de la droite « depuis De Gaulle »

Ils sont comme cela les fillonistes. Ils ont la foi. Ne leur parlez pas de sondages, ils vous accuseraient de manipulation pour faire gagner Emmanuel Macron. « Ils vous plait bien, hein ? », envoie notre retraitée de Quimper d’un clin d’oeil un brin moqueur. Elle est persuadée que la série des affaires qui ont plombé la campagne de son poulain sont le fait d' »une machination » politico-médiatico-judiciaire. Les preuves du crime résident dans un livre : Bienvenue place Beauvau. Ils l’ont tous acheté et le lisent religieusement depuis sa sortie. « En plus, ce sont des journalistes du Canard Enchaîné qui l’ont écrit », renchérit tout sourire Giselle, 75 ans passés.

Après son grand oral face à la FNSEA, #Fillon tient un meeting ce soir à Quimper où déjà beaucoup de monde l’attend @LePoint#FillonQuimperpic.twitter.com/KjUq1ZRpi5

— Olivier Pérou (@OlivierPerou) 30 mars 2017

Les fillonistes n’en oublient pas de parler du projet de François Fillon, sujet sur lequel ils sont beaucoup plus prolixes. Le mari de Gisèle, Yvon, n’a d’yeux que pour son candidat de la Sarthe et de sa vision pour l’emploi. « La situation actuelle est très difficile, surtout pour les jeunes. Dans notre vie professionnelle, on a eu de la chance. À 51 ans, on a pu redémarrer un projet à notre compte. Mais pour les jeunes aujourd’hui, c’est tellement compliqué. Et ceux qui travaillent, les courageux et les méritants, il faut les récompenser. C’est ce que veut faire Fillon ! », martèle l’homme de 76 ans. Avec son épouse, ils ont gravi les monts d’Arées depuis Morlaix pour venir jusqu’ici. « On a fait une heure de route, mais ça vaut le coup. On a toujours adoré Fillon. Sous Sarkozy, je le trouvais effacé, mais c’était parce que le président devait l’écraser. Je n’ai jamais vraiment douté de son courage, de sa ténacité. C’est le meilleur candidat de la droite depuis longtemps. Depuis De Gaulle même ! », assure Yvon. Et sa femme Gisèle d’ajouter : « C’est lui le sauveur. La valeur, le respect, la famille… En ce moment, tout cela part à vau-l’eau et il n’y a que Fillon qui le défendra ».

Fillon, il n’est pas plus bling-bling qu’un autre

La « bonne surprise du soir », dixit les fillonistes, fut François Baroin. Le nouvel homme fort du système Fillon n’a pas fait dans la dentelle et a tiré à boulets rouges sur les concurrents du candidat LR, et particulièrement Emmanuel Macron. Ou plutôt « Emmanuel Hollande ou François Macron » c’est selon, comme l’ont martelé les orateurs de la soirée. Baroin le sarkozyste plait aux fillonistes. « Sarkozy, il avait quelque chose déjà, mais il était trop brutal, trop bling-bling. Baroin, lui, il est calme, il est serein. Ça fait du bien. Ça repose et c’est efficace à la fois, résume Gisèle qui enchaîne, Il ferait un excellent Premier ministre ». Les journalistes n’ont plus besoin d’interroger les sympathisants de François Fillon sur leur favori pour Matignon, ils l’ont déjà choisi.

Rien n’y fait. Avec les fillonistes, on revient forcément aux affaires. Certes ils n’abandonneront jamais leur candidat, mais ils déplorent parfois. « Je trouve quand même que Penelope a été beaucoup payé pour si peu de travail… Les sommes sont élevées. Peut-être qu’elle n’a pas travaillé en plus, là c’est grave », admet Gisèle à demi-mot avant de se ressaisir : « Enfin, elle a coûté de l’argent, mais rappelez-vous Mazarine avec Mitterrand ! Et Julie Gayet, combien coûte-t-elle ? » Yvon, lui, ne reproche pas grand chose à François Fillon. Il le comprends : « il aime les belles voitures, les belles montres, les beaux costumes. Et alors ? Sa voiture personnelle, c’est une Lotus et ça n’a pas une si grosse valeur. Je connais des gens de gauche qui ont des autos de collections. Fillon, il n’est pas plus bling-bling qu’un autre… ». Ils sont comme cela les Fillonistes, jamais ils ne doutent.

31 mars 1959. C'est sous la protection de la CIA que le dalaï-lama fuit Lhassa

Le 31 mars 1959, une colonne d’une trentaine d’individus épuisés se présente au col de Khenzimana qui marque la frontière entre le Tibet et l’Inde. Certains sont à cheval, d’autres enfourchent un yak ou encore sont à pied. C’est un mélange de soldats, de moines et de paysans, tous armés. Mais surtout, ils arborent un grand sourire, car ils ont réussi à s’échapper des griffes chinoises. Quatorze jours depuis Lhassa à crapahuter sur les cimes himalayennes couvertes de neige. Quatorze jours d’une marche épuisante, de faim et de fatigue extrême. Mais ils ont réussi. Les membres de la troupe dép…

Pascal Obispo et Christophe Barratier font renaître Jésus dans une comédie musicale

Alors que cette année la comédie musicale La La Land a crevé le grand écran et que le genre connaît une véritable résurrection en France depuis une vingtaine d’années, un nouveau spectacle se prépare: Jésus de Nazareth à Jérusalem. Christophe Barratier et Pascal Obispo se sont alliés pour réaliser cette fresque musicale dont la première se tiendra le 17 octobre 2017 au Palais des Sports. Une fresque que le duo a présentée en avant-première à l’Olympia ce mardi 28 mars et dont le livret se concentre uniquement sur les trois dernières années de la vie de Jésus.

Pascal Obispo et sa femme Julie Hantson

Pascal Obispo et sa femme Julie Hantson Crédits photo : Szwarc Henri/ABACA

Après les Dix Commandements et Adam et Eve, Pascal Obispo retrouve le christianisme sur scène. L’artiste dit avoir fait mûrir le projet pendant plusieurs années avant de pouvoir le mettre en scène (Cène) avec Christophe Barratier. «Je ne me sentais pas prêt avant, je n’osais pas. Mais au moment où l’envie de refaire un spectacle est arrivée, je me suis dit: ‘‘C’est fini les conneries on va aller directement à ce que tu connais le mieux. »». Et ce qu’il connaît le mieux, Pascal Obispo n’est pas le répertoire de Michel Polnareff. Enfant, à Bordeaux, il a surtout découvert la musique par les chants liturgiques. «J’ai peint, dessiné et récité Jésus. Ce spectacle me ramène à une période à la fois pure et innocente», explique le chanteur qui dit garder un souvenir très prégnant de ses cours de catéchisme.

«C’est une œuvre qui se passe avant l’arrivée du christianisme», tient à rappeler le réalisateur Christophe Barratier dont l’adaptation des Choristes en comédie musicale triomphe actuellement aux Folies Bergère. «Nous avons dû faire beaucoup de recherches. Un théologien nous a aidés et nous avons étudié de nombreux livres sur le sujet. On s’est concentré sur les faits. On a voulu faire ce travail avec beaucoup d’humilité», raconte encore le réalisateur.

Christophe Barratier, auteur du livret de la pièce

Christophe Barratier, auteur du livret

de la pièce
Crédits photo : Domine Jerome/ABACA

Les deux instigateurs du projet ne voulaient pas tomber dans le prosélytisme, mais montrer l’espoir que représente Jésus. «On ne parle pas du christianisme, car on s’arrête avant le vrai démarrage de cette religion. On voulait comprendre comment une des plus belles histoires jamais contée pouvait transformer des vies», explique le réalisateur.

Le sujet semble avoir profondément touché les deux hommes «C’est une histoire sérieuse, pleine d’émotion. Celle d’un homme qui combat l’injustice. Ici, le récit est plus fort que la musique. On s’est fait avoir, je pleure à chaque fois que je vois les clips», confie Pascal Obispo.

Avant d’ajouter: «Les paroles bouleversent, on ne peut rester de marbre quand Marie pleure la mort de son fils»

Mike Massy dans le rôle de Jésus

Mike Massy dans le rôle de Jésus Crédits photo : Thibault Grabherr

Un inconnu pour incarner le Christ

La partition ne sera pas exemptée des traditionnels piano et violons. Mais l’artiste a recherché quels instruments existaient au début de notre ère. Il a par exemple ajouté des ouds dans ses compositions. «On n’a pas voulu mis d’orgue par exemple. Nous ne sommes pas dans une église. Ces sanctuaires n’existaient d’ailleurs pas encore à l’époque», explique Pascal Obispo. Lui et Christophe Barratier sont allés chercher leur Jésus au Liban. Vedette au pays du cèdre et dans tout le Moyen-Orient mais inconnu en France, Mike Massy est donc l’homme aura la lourde tâche de monter sur la croix. Âgé de 34 ans, il a déjà sorti huit albums et a tourné dans plusieurs films libanais. Sa première chanson diffusée à la radio pendant son adolescence était un chant chrétien. «Pour interpréter Jésus, je me suis replongé dans les Évangiles. J’ai cherché à imiter ses postures à travers les icônes orthodoxes. Quand on m’a maquillé pour le clip, j’étais troublé, je ne me suis pas reconnu dans le miroir».

Autour de lui, on retrouvera notamment deux anciens candidats de «The Voice»: Anne Sila (dans le rôle de Marie) et Clément Verzi (en Judas). Des interprètes d’un spectacle qui espère créer l’événement lors de la rentrée prochaine. En tout cas, Christophe Barratier et Pascal Obispo y croient.

Le spectacle démarrera au Palais des Sports de Paris le 17 octobre 2017 avant une tournée en France et en Belgique: Nantes (le 27 janvier 2018), Marseille (le 3 février 2018), Toulouse (le 10 février 2018), Amneville (le 17 février 2018), Dijon (le 10 mars 2018), Montpellier (le 17 mars 2018), Lyon (le 24 mars 2018), Lille (le 7 avril 2018), Strasbourg (le 14 avril 2018) et Bruxelles (le 21 avril 2018).

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