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Racing 92: Carter, dont la blessure a été « cachée », a décidé de jouer « à l’échauffement » la finale de la Coupe d’Europe

L'ouvreur du Racing 92, Dan Carter, en demi-finales de la Coupe d'Europe de rugby face aux Leceister Tigers, le 24 avril 2016 à Nottingham
L’ouvreur du Racing 92, Dan Carter, en demi-finales de la Coupe d’Europe de rugby face aux Leceister Tigers, le 24 avril 2016 à Nottingham

Diminué par une blessure au mollet droit depuis trois semaines « cachée » par le Racing 92, Dan Carter a expliqué avoir « décidé d’attendre le dernier moment », « l’échauffement », pour jouer la finale de Coupe d’Europe face aux Saracens (9-21), où il est sorti en début de seconde période, samedi.

« On avait décidé d’attendre le dernier moment pour se décider. Attendre l’échauffement et voir comment ça allait. Or, je n’ai rien ressenti pendant l’échauffement. J’étais confiant, et d’ailleurs pendant les 30 premières minutes ça allait », a déclaré l’ouvreur double champion du monde (2011 et 2015) et triple meilleur joueur de la planète (2005, 2012 et 2015) à la presse après le match.

« Je me suis peu entraîné avec l’équipe ces trois dernières semaines, mais j’ai participé à l’échauffement normalement. C’est simplement juste avant la mi-temps que j’ai commencé à ressentir une contracture. J’ai pris une décision raisonnable car je n’étais d’aucune aide à l’équipe », a ajouté Carter, remplacé à la 43e minute par Rémi Tales.

L’ouvreur avait ressenti une contracture au mollet droit en demi-finale contre Leicester le 24 avril et n’avait pas joué depuis, bénéficiant aussi d’un programme d’entraînement personnalisé.

« Cela fait trois semaines qu’on sait que Dan est amoindri, on vous l’a bien caché, hein! », a déclaré aux journalistes le président francilien Jacky Lorenzetti.

« On a bien essayé de taire cette déception et les coaches ont choisi de le faire jouer quand même, je pense qu’ils ont eu raison », a-t-il ajouté.

L’ancien ouvreur des All Blacks, arrivé en décembre au Racing 92, a estimé que cette blessure l’éloignerait des terrains « probablement pour deux semaines », alors que le Racing 92 a des échéances importantes en Top 14 pour se qualifier pour la phase finale.

« Je vais passer des examens complémentaires lundi avec l’encadrement médical pour voir ce qu’il en est vraiment », a-t-il poursuivi.

« Jouer une finale représentait beaucoup pour moi et l’équipe. Je pensais pouvoir jouer, c’est pourquoi j’ai commencé, mais malheureusement cela n’a pas duré aussi longtemps que je le pensais », a conclu Carter.

L’entraîneur des arrières Laurent Labit a par ailleurs précisé que le centre Alexandre Dumoulin, remplacé à la 73e minute, souffrait d’une « grosse entorse d’une cheville ». « On espère qu’il n’y a pas de fracture au-dessus du pied », a-t-il précisé.

14/05/2016 22:49:07 – Décines-Charpieu (France) (AFP) – © 2016 AFP

Cannes : Woody Allen n’est pas vexé, Laurent Lafitte justifie sa blague

Les observateurs de la Croisette y ont vu la première polémique de ce Cannes 2016, mais pour les intéressés, «c’est une tempête dans un verre d’eau», dixit Laurent Lafitte. Le comédien et Woody Allen ont commenté séparément la controverse engendrée par le Français, maître de la cérémonie d’ouverture du Festival, qui a lancé mercredi à l’adresse du cinéaste américain: «Ça fait plaisir que vous soyez en France parce que ces dernières années vous avez beaucoup tourné en Europe, alors que vous n’êtes même pas condamné pour viol aux États-Unis.»

Des paroles bien plus proches de la réalité que ne le soupçonnait Laurent Lafitte. Quelques heures auparavant, le fils de Woody Allen et de Mia Farrow, Ronan Farrow, rappelait dans une tribune incendiaire que depuis 20 ans sa sœur accuse leur père d’avoir abusé d’elle.

Lorsque Laurent Lafitte a adressé son trait d’esprit, des murmures de choc ont retenti dans la grande salle du Palais des festivals. Une inquiétude partagée par les organisateurs de la manifestation. Dès la fin de la cérémonie, le délégué général Thierry Frémaux est allé voir Woody Allen pour être sûr que le réalisateur qui débutait le Festival n’avait pas été vexé. D’après Variety, le cinéaste de 80 ans l’a rassuré, sans ambiguïté, confiant apprécier l’humour sous toutes ses formes, même «provocateur».

Même son de cloche le lendemain à un déjeuner organisé en l’honneur de Café society par Variety. Woody Allen a redit être «totalement favorable à ce que les comédiens fassent les plaisanteries qu’ils ont envie de faire». Rappelant aux journalistes de la publication hollywoodienne qu’il était lui-même «un comique». Avant d’ajouter qu’«il en fallait beaucoup pour qu’il se sente offensé».

Interrogé sur les allégations de Dylan Farrow, sa fille adoptive qui l’accuse d’agressions sexuelles lorsqu’elle était enfant, Woody Allen a déclaré qu’il avait «déjà tout dit» sur ce sujet. Vieille de vingt ans, l’affaire a éclaté quand le cinéaste a quitté sa compagne d’alors, Mia Farrow, pour la fille adoptive de celle-ci Soon-Yi Previn, âgée de 21 ans à l’époque. La séparation, qui avait beaucoup scandalisé en soi, s’est envenimée quand Dylan Farrow, qu’Allen et Farrow avaient adopté ensemble, confie à un juge que «son père Woody Allen lui a fait des choses qu’elle n’aimait pas».

Le cinéaste avait nié tout geste inapproprié et y voyait la main de Mia Farrow qui cherchait à dresser ses enfants contre lui. Une enquête des services sociaux de New York avait conclu, au moment d’une bataille judiciaire pour la garde de ces derniers, que les accusations d’agression sexuelle étaient «non concluantes». Mais Dylan Farrow avait réitéré ses accusations, publiquement, en 2014. Le réalisateur américain les avait immédiatement qualifiées de «fausses et honteuses».

Laurent Lafitte: «Si j’avais su, j’aurais retiré ma blague»

La tribune de Ronan Farrow du 11 mai qui reproche à la presse et Hollywood de fermer les yeux sur cette affaire, a été publiée dans le Hollywood reporter. Mesure de rétorsion oblige, le fils du réalisateur s’est vu refuser l’accès au déjeuner Café Society. Mais le journal spécialisé a pu s’entretenir avec Laurent Lafitte et voir comment le comédien vivait la controverse sur sa blague qui a aussi irrité les proches de Roman Polanski qui se sont également sentis visés. «Je ne voulais blesser personne», jure-t-il. «Lorsque je suis monté sur scène, j’ignorais que Ronan Farrow avait écrit cette lettre ouverte et évoquait des soupçons de viol. Si j’avais su, j’aurais retiré ce trait d’esprit», révèle-t-il.

Et de renchérir: «Lorsque j’ai écrit cette blague il y a trois semaines, je visais le puritanisme américain. Je m’étonnais qu’un grand réalisateur américain comme Woody Allen tourne autant en Europe alors qu’il [n’avait pas été poursuivi pour viol aux États-Unis] comme Roman Polanski. J’ignorais tout de l’affaire».

Laurent Lafitte précise que Pierre Lescure qui préside le Festival et Thierry Frémaux ont assisté aux répétitions de la cérémonie d’ouverture et n’ont rien trouvé à redire à son texte, si ce n’est pour lui demander d’abandonner une blague embarrassante sur Nicole Kidman. Thierry Frémaux lui a même fait le rapport de son entrevue avec Woody Allen…Et le réalisateur américain aurait trouvé le pensionnaire de la Comédie française «drôle». Et Laurent Lafitte de conclure: «C’est triste de ne retenir que ces 20 secondes sur 45 minutes de discours».

Fabrice Luchini : «Je hais les apéros, ça me fout le bourdon»

Dans Ma Loute, vous incarnez le personnage d’André Van Peteghem, un riche bourgeois complètement loufoque. Comment vous êtes-vous senti dans ce rôle?

Fabrice LUCHINI. – Ça a été une belle expérience. Pendant ce tournage, Bruno Dumont m’a beaucoup parlé de «composition», alors que c’est un terme que je ne maîtrise pas. J’ai mes limites en tant qu’acteur. Pendant un mois, j’ai été complètement perdu. Heureusement Valeria (Valeria Bruni Tedeschi joue le rôle de sa femme, NDLR) était là, et il y a eu cette expérience sexuelle qui a été belle entre nous. En fait, avec Bruno, il ne faut pas avoir peur de tourner dans un film qui pourrait être très mauvais.

En quoi «composer» est difficile?

Faire rire est beaucoup plus compliqué que de produire des émotions. Bruno m’a demandé d’être heureux à l’apéritif et de hurler: «C’est l’heure de l’apéri, c’est l’heure de l’apéri, c’est l’heure de l’apéritif!», avec mon doigt là, comme ça (il lève son majeur, NDLR)… Mais je hais les apéros et je hais les Français qui aiment ça! Moi les apéros, ça me fout le bourdon! Ça déplace l’heure du dîner alors que tu veux juste grailler, ça te donne du cholestérol et te fait grossir… Dans ce genre de moment, il faut juste te dire que c’est ton dernier film, et puis on y va…

Dans votre autobiographie Comédie française, vous évoquez la différence entre le théâtre et le cinéma. En quoi consiste-t-elle exactement?

Avec le temps j’ai pris un peu de maturité, et j’ai compris que sur un tournage, il faut savoir être obéissant. Le réalisateur est le patron, et toi, tu es juste un élément. Ce n’est pas toi qui as la main sur le film. Alors qu’au théâtre, tu es le patron et 1000 personnes viennent me voir chaque jour pour écouter du Shakespeare.

VIDÉO – Fabrice Luchini était l’invité des Rencotre du Figaro de mars 2016, découvrez un extrait exclusif:

Afrique du Sud: feu vert pour une action collective de dizaines de milliers de mineurs malades

Un mineur à l'oeuvre sur une mine d'or abandonnée à Springs, en Afrique du Sud, le 2 octobre 2015
Un mineur à l’oeuvre sur une mine d’or abandonnée à Springs, en Afrique du Sud, le 2 octobre 2015

Des dizaines de milliers de mineurs d’or atteints de silicose vont pouvoir poursuivre en Afrique du Sud des compagnies minières dans le cadre d’une action collective, une décision de justice prise vendredi qui ouvre la voie à d’éventuels dédommagements de centaines de millions de dollars.

Saisie par 56 anciens mineurs désirant lancer une action collective, la justice sud-africaine a estimé que les plaignants n’avaient pas les moyens de poursuivre leurs employeurs à titre individuel.

« Nous considérons que dans le contexte de cette affaire, une action de groupe est la seule option réaliste », a déclaré le juge Phineas Mojapelo devant la Haute Cour de Johannesburg.

Les mineurs malades affirment avoir contracté la silicose en travaillant pendant des années dans des conditions dangereuses.

La silicose, surnommée « le mal des mineurs », est provoquée par l’inhalation de poussières de silice, notamment lors du forage de roches. Elle peut rester dormante pendant plusieurs années avant d’affecter les poumons de manière irréversible. Le seul traitement connu est la transplantation pulmonaire. Elle est cependant évitable, en portant notamment des équipements de protection adaptés.

« L’industrie de l’or a abandonné des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de travailleurs qui ont contracté la silicose, une maladie débilitante et incurable, ainsi que la tuberculose », a affirmé le juge.

Le nombre de personnes susceptibles de participer à cette action collective est de « 17.000 à 500.000 », a-t-il estimé.

La décision du tribunal leur permet de poursuivre une trentaine de sociétés, dont AngloGold Ashanti, Anglo American, Harmony et Gold Fields, pour obtenir des dommages et intérêts.

Ces mineurs, qui ont travaillé dans des mines d’or sud-africaines à compter de 1965, sont originaires d’Afrique du Sud mais aussi du Lesotho, du Swaziland ou encore du Malawi. Nombre d’entre eux sont actuellement à la retraite, ont dû cesser leur activité après avoir contracté la maladie ou sont décédés. Leurs familles pourront se joindre à l’action collective qui pourrait être la plus importante de l’histoire sud-africaine.

– ‘Immense victoire’ –

La décision « historique » du tribunal représente « une immense victoire », s’est félicité un des avocats des plaignants, Charles Abrahams. « Pendant des générations, des mineurs d’or ont croupi dans les mines et leur détresse n’a jamais été prise en compte jusqu’à aujourd’hui », a-t-il ajouté sur les marches du tribunal, reconnaissant cependant que la procédure serait longue.

Un secouriste lors d'un exercice à Carletonville, en Afrique du Sud, le 11 mai 2016 © MUJAHID SAFODIEN AFP/ArchivesUn secouriste lors d'un exercice à Carletonville, en Afrique du Sud, le 11 mai 2016 © MUJAHID SAFODIEN AFP/Archives
Un secouriste lors d’un exercice à Carletonville, en Afrique du Sud, le 11 mai 2016 © MUJAHID SAFODIEN AFP/Archives

Un ancien mineur sud-africain, Vuyani Bwadube, qui a été licencié en 1995, a expliqué à la presse avoir commencé à être malade alors qu’il travaillait encore. « Les sociétés n’ont pas de temps à nous accorder. Même aujourd’hui, elles s’en fichent », a-t-il affirmé. « Le jugement d’aujourd’hui est bienvenu (…). On a atteint un point de non-retour. On va gagner », a-t-il prédit.

Dans un bref communiqué commun, six compagnies concernées, dont AngloGold Ashanti, Anglo American et Harmony, ont expliqué « étudier le jugement ».

« Il revient à chaque compagnie de décider de faire appel ou non », ajoute le texte, estimant que la décision du tribunal de Johannesburg ne « constitue pas un avis sur le bien-fondé » de la plainte déposée par les anciens mineurs.

Le taux de prévalence de silicose dans les mines d’or sud-africaines est un des plus élevés dans le monde, estimé entre 22 et 36%, selon plusieurs études.

La silicose a de graves conséquences de santé publique pour toute l’Afrique australe car elle crée un terrain propice à la propagation de la tuberculose.

En mars, dans une autre affaire, d’anciens mineurs atteints de silicose et leurs familles avaient obtenu la création d’un fonds de compensation de 30 millions de dollars par les géants Anglo American South Africa et AngloGold Ashanti. Cet accord qui a été obtenu à l’amiable pourrait concerner plusieurs milliers de personnes.

13/05/2016 13:43:00 – Johannesburg (AFP) – © 2016 AFP

Dopage: les athlètes kényans toujours autorisés à participer aux meetings

Les athlètes kényans sont toujours autorisés à participer à des meetings d’athlétisme malgré la déclaration de non-conformité du pays décidée par l’Agence mondiale antidopage (AMA), a indiqué vendredi la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).

L’IAAF souligne que, concernant la participation du Kenya aux jeux Olympiques de Rio (5-21 août), la décision finale sera du ressort du Comité olympique international (CIO) à qui l’AMA vient de transmettre sa décision, puisqu’elle concerne tous les sports et pas seulement l’athlétisme.

Le cas des athlètes kényans diffère donc de celui des russes, interdits de compétition à l’international car leur fédération est suspendue par l’IAAF depuis novembre dernier.

« Les athlètes kényans restent éligibles à participer à des épreuves au niveau national et international », écrit l’IAAF dans un communiqué.

L’IAAF souligne que les athlètes kényans sont actuellement les plus contrôlés du monde par l’IAAF. « Depuis le 1er octobre 2015, 621 contrôles (279 en compétition, 342 hors compétitions) ont été menés par l’IAAF sur des athlètes kényans », écrit l’instance internationale.

La décision de l’AMA nourrit un peu plus « les inquiétudes de l’IAAF quant au niveau d’implication du Kenya au niveau national dans la lutte antidopage ».

« C’est en raison de ces inquiétudes que le Conseil de l’IAAF a placé la fédération kényane sous surveillance en mars dernier », rappelle le texte.

« Il y a cinq pays que le conseil de l’IAAF estime être en situation très critique à différents degrés », avait alors déclaré le président de l’IAAF Sebastian Coe. « Il s’agit du Maroc, de l’Ukraine, du Belarus, de l’Éthiopie et du Kenya. Il n’y a pas de sanctions immédiates, il s’agit juste d’un sérieux rappel à l’ordre », avait-il toutefois précisé.

13/05/2016 13:59:08 – Monaco (AFP) – © 2016 AFP

Johnny Depp dans un film inspiré de l’affaire DSK

L’affaire DSK va être adaptée une deuxième fois au cinéma. Johnny Depp va incarner un diplomate français accusé d’agression sexuelle et assigné à résidence dans The Libertine, inspiré de la saga judiciaire de Dominique Strauss-Kahn. Marion Cotillard est également prévue à l’affiche, d’après des sources officielles ou médiatiques.

C’est le cinéaste Brett Ratner (Rush Hour, X-Men: L’Affrontement final) qui «mettra en scène le film (…) librement adapté de l’affaire DSK», a indiqué vendredi à l’AFP une porte-parole du réalisateur, Kate Rosenbaum.

Johnny Depp tiendra donc le rôle de l’homme politique français inspiré de DSK, a indiqué une source proche du studio Warner Bros, confirmant une information donnée par les médias spécialisés The Hollywood Reporter et The Wrap. La porte-parole n’a quant à elle pas confirmé l’information.

Toujours selon la source proche des studios américains, qui produit le film, la plus hollywoodienne des actrices françaises, Marion Cotillard, est prévue dans la distribution. Cette source n’a en revanche pas précisé qui elle incarnerait, notamment s’il pourrait s’agir de l’ex-femme de Dominique Strauss-Kahn, la journaliste Anne Sinclair.

Sur le ton de l’humour

D’après le site The Wrap, le long-métrage devrait avoir un ton humoristique contrairement au drame Welcome to New York d’Abel Ferrara, avec Gérard Depardieu dans un rôle, là aussi, inspiré de la chute de Dominique Strauss-Kahn. Ce film n’est sorti qu’en vidéo à la demande en France en mai 2014, puis dans quelques salles aux États-Unis en mars 2015 dans une version modifiée.

Pour rappel, DSK avait dû quitter ses fonctions de directeur général du Fonds monétaire international (FMI) en 2011 à la suite d’accusations d’agression sexuelle sur une femme de chambre du Sofitel de New York, Nafissatou Diallo, déclenchant l’un des plus grands scandales politico-financiers de ces dernières années.

Les poursuites pénales avaient été abandonnées à la suite de déclarations contradictoires de la victime présumée et un accord amiable avait été trouvé au civil. Dans une affaire distincte, l’ancien ministre français de l’Économie et des Finances a par la suite été blanchi d’accusations de proxénétisme aggravé lors du procès de l’affaire dite du Carlton de Lille, dans le nord de la France.

Quant à Johnny Depp, il a déjà été à l’affiche d’un film intitulé The Libertine (Rochester, le dernier des libertins, en français), sorti en 2005.

Mort de Prince: quel est le rôle du dernier médecin à l’avoir vu?

Le nom du dernier docteur à avoir vu Prince avant sa mort est désormais connu. Il s’agit de Michael Schulenberg, un médecin de famille d’expérience qui travaillait à quelques kilomètres de la résidence du chanteur.

Ces informations viennent d’un mandat de perquisition, publié par The Los Angeles Times. Ce dernier a été exécuté le 5 mai dernier au centre médical North Memorial Clinic de Minnetonka, où exerçait le médecin.

Le Docteur Michael Schulenberg avait prescrit des médicaments à Prince et l’avait vu deux fois au cours des semaines précédant le décès de la star: la veille, le 20 avril, mais aussi le 7. En revanche, ce n’est pas avec lui que le chanteur avait rendez-vous le lendemain de sa mort, mais avec Howard Kornfeld, spécialiste de l’addiction aux antidouleurs.

Juste après que le corps inanimé du chanteur ait été retrouvé dans l’ascenseur de Paisley Park, Michael Schulenberg avait fait irruption sur les lieux, pour remettre des résultats de tests, avait-il alors déclaré aux enquêteurs.

Le médecin coopère avec les autorités

Avant d’être au North Memorial, il travaillait au Ridgeview Hospital de Waconia, où Prince avait justement effectué quelques passages en 2014 et 2015, a révélé l’un de ses gardes du corps d’après TMZ.

Peu de jours après le drame, Michael Schulenberg a soudainement quitté la North Memorial Physician Clinic. Lesa Bader, porte-parole de l’établissement n’a pas souhaité préciser quelles raisons l’ont poussé à ce départ précipité, ni à quel moment cela s’est produit.

Le médecin semble s’être volatilisé. Les journalistes du Los Angeles Times ont sonné et laissé un message à la porte de son domicile pour l’interroger, mais n’ont pas obtenu de réponse. Contre toute apparence, il ne s’agirait pas d’une fuite. Son avocat assure que le Docteur Michael Schulenberg coopère bien à l’enquête, d’après la chaine CNN.

Irak: cinq morts dans l’attaque d’un poste de police revendiquée par l’EI

Des Irakiens passent à côté de fleurs et de chaussures laissées en hommage aux victimes d'un attentat à la voiture piégée, dans le quartier Sadr Area à Bagdad le 12 mai 2016
Des Irakiens passent à côté de fleurs et de chaussures laissées en hommage aux victimes d’un attentat à la voiture piégée, dans le quartier Sadr Area à Bagdad le 12 mai 2016

Cinq personnes ont été tuées jeudi dans l’attaque d’un poste de police près de Bagdad revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), responsable d’une série d’attentats ayant fait plus de 90 morts la veille.

L’assaut contre le poste de police à Abou Ghraib, à l’ouest de la capitale, a été mené par deux kamikazes et plusieurs autres assaillants, selon des sources sécurité.

14 personnes ont été blessées tandis qu’un colonel de police figure parmi les morts.

L’EI a revendiqué l’attaque dans un communiqué en ligne.

L’organisation ultraradicale sunnite avait déjà endossé la veille la responsabilité de trois attentats à la voiture piégée qui ont fait au moins 94 morts et 150 blessés lors de la journée la plus meurtrière dans la capitale irakienne cette année.

L’attaque la plus sanglante s’est produite à une heure d’affluence dans une zone de marché du quartier chiite de Sadr City, dans le nord de Bagdad. Au moins 64 personnes ont péri et 82 ont été blessées, selon des sources médicales et de sécurité.

L’EI, qui occupe de vastes pans du territoire irakien depuis 2014, prend fréquemment pour cible la communauté chiite, majoritaire en Irak, accusée d’être hérétique.

12/05/2016 13:57:53 – Bagdad (AFP) – © 2016 AFP

Loi travail : 2 députés quittent le groupe PS

À quelques heures du vote de la motion de censure de la droite, deux députés, Patrick Lebreton et Bernard Lesterlin, ont annoncé jeudi qu’ils quittaient le groupe socialiste de l’Assemblée. Le premier ne souhaite pas cautionner les dérives de ce gouvernement et du PS », après le recours au 49-3 pour faire adopter la loi travail. Avec ces deux départs, le groupe PS va passer de 286 à 284 membres sur les 574 députés actuels (trois sièges étant vacants).

« Le gouvernement tue le débat parlementaire pour imposer un texte légitimement rejeté par la rue, par de nombreux socialistes, par une grande partie de la gauche », a écrit Patrick Lebreton, député de La Réunion, dans un billet publié sur sa page Facebook mercredi soir pour annoncer son départ. « Cette loi El Khomri, évidemment, ne figurait pas dans le programme présidentiel de François Hollande en 2012, celui plébiscité par plus de 75 % d’électeurs à La Réunion », a souligné Patrick Lebreton, engagé au PS depuis 34 ans, mais qui ne faisait pas partie des 56 signataires du projet de motion de gauche tenté par les frondeurs PS.

François Mitterrand, CNR, Léon Blum

« Je n’ai pas fait campagne pour brader l’héritage de François Mitterrand, pour renier le Conseil national de la résistance ou pour trahir Léon Blum et le Front populaire qui sont les piliers de notre idéologie socialiste », assène celui qui siège au Palais-Bourbon depuis 2007. De son côté, le député de l’Allier Bernard Lesterlin a justifié son départ au quotidien La Montagne par le fait de ne pas avoir été nommé rapporteur de la première partie du projet de loi égalité et citoyenneté, qui arrivera bientôt dans l’hémicycle, « alors que ça avait été convenu avec le président du groupe Bruno Le Roux ».

Bernard Lesterlin demandait aussi un moratoire sur la suppression de postes à l’hôpital de Montluçon, mais a eu une réponse « insuffisamment précise » du gouvernement. S’il siégera désormais parmi les non-inscrits, il affirme cependant rester un soutien de François Hollande, qui « dans un contexte difficile est l’homme le plus visionnaire ».

George Miller en dit plus sur la suite de Mad Max

George Miller donne l’impression de s’amuser comme un petit fou à Cannes. A 71 ans, l’éclectique réalisateur de la saga Mad Max, qui signa également des films comme Babe, le cochon ou les deux dessins animés Happy Feet, reste pourtant investi dans de nombreux projets cinématographiques. Pour Le Figaro, il lève un coin du voile sur ces prochaines réalisations.

LE FIGARO – En tant que président du jury, est-ce que vous allez mettre cannes en feu comme dans Mad Max ?

GEORGE MILLER – (Rires) Non, bien au contraire! Je suis uniquement pour là pour faire la meilleure chose qu’un réalisateur puisse faire, c’est-à-dire regarder des films, réalisé par quelqu’un d’autre, et dont je ne sais rien, et le faire avec un groupe de personnes, le reste du jury. D’en discuter avec eux, et c’est une chose merveilleuse car j’ai l’impression de retourner dans une école de cinéma.

L’année dernière vous aviez dit que vous étiez déçu d’être à Cannes avec Mad Max: Fury Road, sans être en compétition. Le pensez-vous toujours?

J’ai dis ça? Possible… Mais c’est parce que j’ai senti que ce n’était pas un film fait pour la Palme d’or. Ce dont je me souviens c’est que j’étais surtout heureux de pouvoir montrer le film. C’était le tout début. Les critiques commençaient à fuser, et elles étaient très positives. C’est à Cannes que nous avons allumé la mèche de ce nouveau Mad Max… Même si après, le film a obtenu six oscars.

Justement, ou en sont vos projets concernant Mad Max: The Whastland?

En fait, nous avons écrits deux scripts distincts pour la suite de Mad Max: The Whastland. Ce titre est d’ailleurs encore incertain… Dans l’un de ces premiers jets, on se pencherait plutôt sur l’histoire de Furiosa. D’où vient-elle? Quel est sont mystérieux passé… Je sais que Charlize Theron serait d’accord pour endosser le rôle une nouvelle fois. L’autre projet est moins avancé…

Est-ce que Tom Hardy serait à nouveau Mad Mad?

Oui, Tom Hardy est partant, bien sûr. Mais avant cela, je souhaiterai réaliser deux autres projets…

L’un de ces projets est-il Green Lantern Corps.?

Ha! Pour l’instant, je ne peux rien vous dire de plus à ce sujet…

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