De l’insouciant Robert Mitchum au laconique Clint Eastwood en passant par l’iconique John Wayne, les cowboys hollywoodiens sont immanquablement des hommes forts, ténébreux et… blancs. Une uniformité qui ne colle pas vraiment à la réalité historique puisque le Far-West a été façonné par des Noirs, des Mexicains, des Chinois, des Européens ou encore des Amérindiens.
Le réalisateur américain Antoine Fuqua a décidé de filmer sa propre version des Sept mercenaires, le mythique western de John Sturges sorti en 1960. Pour cette nouvelle version, il a choisi l’acteur Denzel Washington dans le rôle du cowboy Chris (tenu à l’époque par Yul Brynner), afin de «rendre le film plus réaliste.»
«Je me suis dit: “il faut que ce soit un événement, il faut que ce soit quelque chose qui n’a pas encore été vu, quelque chose qui incarne davantage de diversité”. Denzel était parfait pour jouer le rôle principal», raconte le cinéaste dans son studio de post-production à Los Angeles.
Peter Sarsgaard dans le rôle du méchant
Aux côtés de l’acteur, on retrouvera également Chris Pratt, Matt Bomer, Ethan Hawke, la star des arts martiaux Byung-Hun Lee ou encore la séduisante Haley Bennett. L’ex-Dothraki de Game of Thrones, Jason Momoa, devait incarner le rôle du méchant, mais il a trouvé qu’il n’y avait «pas assez de choses à dire comme à faire». C’est donc Peter Sarsgaard qui reprend le flambeau de l’ambigu chef de bande Calvera (incarné par Eli Wallach).
L’histoire des Sept Mercenaires se déroule dans le nord du Mexique. Un petit village est menacé par quarante bandidos commandés par Calvera. Les paysans décident de faire appel à Chris Adams, un excellent tireur, qui décide de recruter six autres mercenaires, dont Vin Tanner (Steve Mc Queen) et Bernardo O’Reilly. Dans son western de 1960, John Sturges s’était, lui, inspiré du film Les sept Samouraïs du Japonais Akira Kurosawa. Cette nouvelle adaptation est attendue en salles le 28 septembre prochain.
La flamme olympique arrive à Brasilia mardi, première étape d’un parcours dans tout le Brésil jusqu’aux JO de Rio en août, un acte symbolique dans la capitale qui pourrait être le dernier de Dilma Rousseff en tant que présidente. Durant trois mois, la célèbre torche passera par des rituels indigènes, voguera à bord d’un canoë, fera du cheval, sera suspendue à un hélicoptère ou plus simplement portée par l’un des 12 000 relayeurs, jusqu’à son arrivée le 5 août dans le mythique stade Maracana de Rio, ouvrant les premiers JO en terre sud-américaine.
Allumée en avril sur le site antique grec d’Olympie, la flamme sera remise à Dilma Rousseff au siège de la présidence, où elle s’est installée en 2011 après sa première élection. Elle devra le quitter en début de semaine prochaine si le Sénat vote à la majorité simple sa mise à l’écart en ouvrant son procès pour « crime de responsabilité », dans le cadre de la procédure en destitution lancée contre elle.
Si les sénateurs votent dans ce sens, ce qui est vraisemblable selon les comptages de la presse brésilienne, elle sera mise à l’écart pendant un maximum de 180 jours et ne recevra plus que la moitié de son traitement. Elle pourra toutefois continuer à loger dans la résidence présidentielle. À l’issue de son procès devant les sénateurs, un vote aux deux tiers sera requis pour la destituer.
Trêve olympique ?
En cas de mise à l’écart provisoire et/ou définitive, elle serait remplacée par son vice-président, Michel Temer, leader du premier parti du pays, le PMDB (centre), qui faisait partie jusqu’en mars de la coalition gouvernementale. Mme Rousseff l’a traité de « traître » et le considère comme le maître d’oeuvre du « coup d’État » parlementaire dont elle se dit la victime. Cette ex-guérillera de 68 ans, qui fait face à une dynamique politique puissante (une majorité écrasante de députés avaient avalisé le processus de destitution) et à une impopularité personnelle record, a prévenu qu’elle se battrait jusqu’au bout.
Mais elle semble empêtrée dans une ambiance de fin de règne et a, selon le quotidien Folha de São Paulo, « donné l’ordre de vider ses tiroirs ». Cette crise politique « n’affecte en rien la préparation des Jeux », assurait toutefois le ministre des Sports Ricardo Leyser récemment à l’Agence France-Presse, « car notre plan de prévisions et d’exécution a été très bon ». Dans l’Antiquité, l’arrivée de la flamme annonçait une trêve afin que les athlètes puissent se rendre au tournoi d’Olympie. Pas évident que cela se produise ainsi dans un Brésil également touché par le marasme économique, avec une récession sévère.
Et tandis que le processus d' »impeachment » saute les haies parlementaires, la chef de l’État joue son va-tout en lançant l’idée d’une élection présidentielle anticipée. « Le soutien augmente au sein » du Parti des travailleurs au pouvoir (PT, gauche) pour un scrutin anticipé le 2 octobre quand se tiendront les municipales dans le pays, et « les sondages montrent que la population souhaite » cette solution, a déclaré le sénateur Paulo Paim (PT) au journal O Globo.
Plaies
Dilma Rousseff réfléchirait à une démission assortie d’une réforme constitutionnelle convoquant de nouvelles élections. Cette initiative semble avoir peu de chances de trouver un écho favorable au Congrès, vu le faible soutien parlementaire de la présidente, mais pourrait lui servir à mettre la pression sur M. Temer. Celui-ci ne pèse qu’1 à 2 % des intentions de vote, selon un récent sondage. Dilma Rousseff, elle, rappelle sans cesse qu’elle a recueilli 54 millions de suffrages, et accuse son vice-président d’utiliser l’arme de la destitution pour s’emparer du pouvoir sans passer par les urnes.
Mais si le Sénat baisse le pouce, il n’y aura plus de rendez-vous olympique pour elle. Elle serait alors « très triste », parce qu’elle a « déployé de grands efforts pour la tenue de ces Jeux », a-t-elle dit dernièrement sur CNN. La crise économico-politique a totalement éclipsé la préparation des Jeux dans le pays. Les chantiers des sites olympiques à Rio sont quasiment achevés, mais ils ont coûté la vie à 11 ouvriers.
Une épidémie de zika, virus entraînant la malformation cérébrale de bébés quand il touche la mère enceinte, et des hausses de dengue, de H1N1 et de chikungunya, ont également assombri l’horizon olympique, même si le climat du mois d’août devrait limiter l’expansion de ces maladies. La torche olympique arrive dans un pays fracturé et gagné par le doute.
Alain Juppé devance toujours largement Nicolas Sarkozy, avec 41% des intentions de vote au premier tour de la primaire à droite (inchangé en un mois) contre 24% (+1 point) pour l’ancien chef de l’Etat, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour BFMTV et Le Parisien/Aujourd’hui en France publié mardi.
Suivent Bruno Le Maire (15%, -1 point), François Fillon (9%, inchangé) et Nathalie Kosciusko-Morizet (4%, +1). Jean-François Coppé est à 2% tandis que Frédéric Lefebvre, Geoffroy Didier, Hervé Mariton, Jean-Frédéric Poisson et Nadine Morano pointent à 1% et Jacques Myard à 0%.
Dans la perspective d’un second tour de la primaire à droite qui opposerait Alain Juppé à Nicolas Sarkozy, le premier l’emporterait toujours haut la main sur le second mais perd un peu de terrain avec 63% des intentions de vote (-3 points) contre 37% (+3).
Enquête réalisée selon la méthode des quotas auprès d’un échantillon représentatif de 7.088 personnes de 18 ans et plus interrogées par internet sur sept vagues hebdomadaires, effectuées du 17 mars au 29 avril 2016.
Abracadabra! Précurseur en matière de communication, Radiohead l’a toujours été. Mais cette fois, le groupe a choisi une stratégie bien mystérieuse: depuis le 1er mai, il a adopté la technique du «ghosting» en effaçant progressivement toutes ses données sur le Web.
Ses comptes Twitter et Facebook ont été vidés de tout message et image, de même que son site internet officiel. Pas plus de traces de vie de Thom Yorke, le leader de la formation. Le silence se fait autour de Radiohead. Pour mieux parler de la sortie de son neuvième album, prévu pour juin?
Pour l’instant, peu d’informations sont connues sur le nouveau disque préparé par Radiohead. Ni titre communiqué, ni extrait divulgué. Le groupe cloisonne les informations et semble bien déterminé à garder l’album sous cloche jusqu’à sa sortie, même s’il s’amuse aussi à titiller l’imagination de ses admirateurs.
Le 30 avril, plusieurs fans britanniques de la formation ont reçu par voie postale une curieuse carte postale, avec le logo du groupe, sur laquelle on peut notamment lire «burn the witch» (brûler la sorcière). «Le titre du nouvel album?», se sont-ils aussitôt demandé. Burn The Witch est également le nom d’un morceau composé par le groupe au début des années 2000, jamais sorti jusqu’ici… et qui verra enfin le jour? Une illustration en noir sur fond gris figure également là. Peut-être un indice pour la pochette cette fois.
Le mystère reste dans tous les cas entier autour de cette prochaine publication. Et Radiohead doit se délecter des milliers de commentaires suscités sur les réseaux sociaux, depuis sa disparition de la Toile.
S.O.S. Fantômes 3 semble bien mal parti pour battre des records au box-office. Le film de Paul Feig est attendu en salles cet été, mais sa bande-annonce se classe déjà parmi les vidéos les plus détestées d’Internet. Mise en ligne le 3 mars dernier, la vidéo, vue plus de 29 millions de fois sur YouTube, a récolté plus de 585.000 pouces vers le bas, exprimant la déception et la tristesse des internautes.
Pourquoi un tel acharnement sur ce nouveau volet de la saga, qui essuie depuis l’origine du projet de nombreuses critiques? Plusieurs fans désapprouvent le choix du réalisateur de remplacer l’équipe exclusivement masculine du film original de 1984 par une équipe 100% féminine. Ne serait-ce pas du sexisme?
Dans cette nouvelle adaptation, Melissa McCarthy, Kristen Wiig, Kate McKinnon et Leslie Jones succèdent à Bill Murray, Dan Aykroyd, Harold Ramis et Ernie Hudson. Les quatre chasseuses courent toujours après ces satanés fantômes quand elles ne sont pas prises au piège dans la slime, cette célèbre substance gluante qui émane des spectres en tout genre.
Paul Feig a failli quitter le projet
Le réalisateur avait révélé avoir failli quitter le projet, tant le «déferlement de haine» l’a choqué, évoquant une vaque de «conneries misogynes». «Le truc le plus exagéré que j’ai entendu ces derniers mois c’est “Merci d’avoir ruiné mon enfance!”. C’est tellement dramatique!», a déploré Paul Feig.
«Au départ, je pensais que ces messages venaient d’ados en colère. Mais dans presque tous les cas, les bios Twitter des haters disent “fier papa de deux enfants” et disent qu’ils ont un bon boulot. Vous élevez des enfants et vous m’attaquez parce que je mets des femmes dans mon film?» a déclaré le cinéaste, non sans une pincée d’ironie. La sortie de Ghostbusters 3 est prévue dans les salles françaises le 10 août prochain.
C’est de bon augure. 181 830 voitures particulières neuves ont été mises sur les routes de l’Hexagone le mois dernier, soit 6,5 % de plus qu’en avril 2015. Et si cette progression apparaît légèrement inférieure à celle des trois premiers mois de 2016, elle est marquée par celle particulièrement forte des marques allemandes premium et de luxe comme BMW (+ 29,4 %), Mercedes (+23 %) et Porsche (+ 35,7 %).
VW plombé par le scandale
L’écart est spectaculaire avec les constructeurs généralistes. Côté français, le groupe Renault a suivi la tendance avec une hausse de ses immatriculations de 6,1 % par rapport à avril 2015, tandis que Groupe PSA a fait un peu moins bien avec une hausse de 4,1 %, Peugeot (+ 6,8 %) étant ici freiné par la faible progression de Citroën (+ 1,4 %) et la baisse de DS (- 5,9 %). Le groupe Volkswagen, en butte depuis sept mois au scandale des moteurs diesel truqués, a calé avec une progression de seulement 3,1 % de ses immatriculations en avril. Un chiffre qui cache des résultats très contrastés entre la marque VW (+ 0,2 %) et Porsche (+ 35,7 %). Mais sur les quatre premiers mois, le géant allemand, premier importateur avec 12,6 % du marché français, voit ses immatriculations gagner 7,2 %, en ligne avec la tendance générale de 7,7 %.
Niveau d’avant crise
Constructeurs et experts s’étaient montrés prudents en début d’année pour l’ensemble de 2016, tablant sur une stabilité ou une faible progression. « Le marché français a retrouvé son rythme de croisière d’avant-crise, autour de 2 millions de voitures vendues chaque année », explique à l’AFP Flavien Neuvy, directeur de l’observatoire Cetelem de l’automobile. Il anticipe une deuxième partie de l’année « un peu moins dynamique, mais qui ne remet pas en cause la bonne progression du marché ».
Les Français prophètes en leur pays
Renault a gagné des parts de marché entre janvier et avril, avec une hausse de 8,1 % de ses immatriculations en particulier grâce à Dacia (+ 11,7 %), tandis que Groupe PSA a progressé de 5 %. La marque aux ambitions luxueuses DS a marqué le pas en avril (-5,9 %), mais est en progression de 7,2 % sur les quatre premiers mois. Les Français restent prophètes en leur pays, s’arrogeant 54,5 % du marché de janvier à avril : 28,8 % pour Groupe PSA et 25,6 % pour le groupe au losange. Même hégémonie tricolore pour les modèles : neuf des dix voitures les plus vendues depuis janvier sont françaises, la Renault Clio caracolant en tête, suivie des Peugeot 208 et 308. La Volkswagen Polo s’immisce, elle, à la neuvième place.
Croissance durable
Sur les quatre premiers mois de l’année, Ford reste le quatrième groupe en volumes écoulés, avec 4,2 % du marché (+ 0,2 %), suivi de BMW (4 % des immatriculations) qui fait mieux que la tendance en progressant de 21,9 % depuis le début de l’année. « Les immatriculations de marques haut de gamme comme Audi et BMW font mieux que le marché, cela traduit sa solidité. Nous sommes sur un rythme régulier qui n’est pas une bulle ou un rattrapage, c’est une croissance saine et durable », commente Flavien Neuvy. Toyota, sixième en volume, est dans la tendance avec une hausse de 7,2 % des immatriculations sur les quatre premiers mois, dépassant Fiat Chrysler (3,82 % du marché), en hausse de 11,7 %, tiré par ses marques Fiat et Jeep. Nissan est le seul constructeur à enregistrer une baisse (- 1 %) sur la période. General Motors représente 3,7 % du marché, tiré par sa marque Opel (+ 17,1 %).
Volvo progresse de plus de 20 %
Les Sud-Coréens Hyundai-Kia détiennent 2,9 % du marché sur quatre mois, et progressent plus que la moyenne (+ 10,8 %). Ils surclassent de justesse en volume Daimler (Mercedes et Smart) dont les immatriculations ont progressé de 7,7 % depuis début 2016. Dernier de la liste du CCFA avec 0,78 % du marché, Volvo, dont la gamme est en plein renouvellement, se console avec une belle progression : + 20,6 % depuis le début de l’année.
La part du diesel continue à baisser
Côté carburants, les voitures diesel restent de peu majoritaires avec 52,2 % du marché sur les quatre premiers mois de l’année (58,92 % sur la même période de 2015). Les voitures électriques, généreusement soutenues par des subventions publiques, ont franchi une nouvelle fois la barre de 1 % des immatriculations sur les quatre premiers mois avec 8 123 unités mises sur les routes (1,16 %). Les voitures hybrides (essence-électricité) détiennent quant à elles 3 % du marché depuis le début de l’année. En 2015, il s’était immatriculé 1,91 million de voitures particulières neuves en France, une progression de 6,8 % par rapport à 2014 qui avait permis de tourner la page de la crise déclenchée en 2008.
Le Français Gilles Simon, N.18 mondial, s’est qualifié lundi pour le 2e tour du Masters 1000 de Madrid en battant le Chypriote Marcos Baghdatis (N.38) au bout d’un marathon de trois sets 6-3 3-6 6-4 et 2 h 24 minutes de jeu.
Solide dans la première manche avec aucune balle de break concédée, Simon a lâché le deuxième set mais il a tenu bon dans le troisième, sauvant les quatre balles de break obtenus par Baghdatis.
Au 2e tour, Gilles Simon affrontera le vainqueur du duel entre l’Espagnol Pablo Carreno Busta (N.46) et le Bulgare Grigor Dimitrov (N.28).
On ne devrait pas s’en plaindre, mais si le marché français de l’automobile reprend des couleurs, c’est aussi parce qu’il a traversé depuis 2008 une longue crise qui a fait vieillir le parc au-delà du raisonnable. Les normes de dépollution de plus en plus sévères, la fermeture des centres-ville aux véhicules les plus polluants, mais aussi la vétusté du parc expliquent la reprise des transactions à allure soutenue, car, mois après mois, la tendance se confirme.
Ainsi, alors que les périodes concernées sont exactement comparables en nombre de jours ouvrables avec l’année dernière, les ventes de voitures particulières ont atteint, en avril 2016, 182 875 immatriculations, en hausse de 7,1 % en données brutes par rapport à avril 2015 (21 jours en avril 2016 et 21 jours en avril 2015). Autre bonne nouvelle, le marché des véhicules utilitaires légers, qui est un bon indicateur de l’activité économique à venir, grimpe à 36 239 immatriculations au mois d’avril 2016, soit une hausse de 8,8 %.
Si l’on analyse une période plus longue et donc plus significative de la situation, à savoir les premiers mois de 2016 (janvier à avril), on constate un raffermissement net du marché avec, pour les voitures particulières, 699 257 immatriculations, soit à jour ouvrables égaux (84), une hausse de 7,9 %. Même chose pour les véhicules utilitaires légers : avec 136 221 immatriculations de janvier à avril 2016, le marché des utilitaires légers neufs (moins de 5,1 tonnes) bondit de 9,3 %. Et même si des campagnes de promotion et des mesures fiscales d’accompagnement peuvent expliquer certaines choses, la reprise semble définitivement s’installer.
Graffitis, pancartes, panneaux de circulation détournés, montages photo… La course à la Maison Blanche déborde dans les rues aux Etats-Unis à travers des oeuvres de « street art » qui défendent ou attaquent les candidats.
Le milliardaire Donald Trump, en tête de la course à l’investiture républicaine et qui a tenu des propos dénigrant les Hispaniques, les femmes ou les musulmans, est le candidat qui inspire le plus les artistes de rue.
« Beaucoup de gens se sont ligués pour créer de l’art qui le dénonce », constate Mitchel Dumlao, co-fondateur de la galerie de Los Angeles LA Street Art Gallery, interrogé par l’AFP.
« Plus un candidat est controversé, plus il récolte d’attention », ajoute-t-il.
La peinture murale anti-Trump de l’artiste new-yorkais Hanksy a triomphé à Manhattan et sur les réseaux sociaux: elle représente le visage du magnat de l’immobilier qui transparaît dans le dessin d’un tas d’excréments survolé de mouches.
« Donald tu es un crétin », un pochoir en noir et blanc qui montre le profil du candidat, fait aussi partie des oeuvres les plus visibles et populaires du moment. Sponsorisée par la marque d’alcool Ilegal Mezcal, elle a été reproduite à l’infini sur des posters placardés à New York, Los Angeles et Miami, ou sur des T-shirts.
A Chicago, Washington, New York et Los Angeles, le « street artist » Plastic Jesus a fait sensation avec le détournement de panneaux de stationnement portant la mention « interdiction de stationner à toute heure » en: « interdit à Trump à toute heure ».
« Comme beaucoup de gens, je n’ai pas de voix en politique. Des journaux comme le New York Times ne m’ouvriraient jamais leurs pages pour écrire une tribune sur la politique, la guerre contre la drogue ou la crise économique », a expliqué à l’AFP l’artiste.
– Générer un débat –
« Pour moi, l’art de rue est donc une bonne manière d’exprimer mes opinions et, avec un peu de chance, d’aider à générer un débat dans le pays », poursuit celui qui avait déjà monté une opération similaire l’an dernier en s’en prenant cette fois aux soeurs Kardashian, stars de la téléréalité.
La politique a toujours fait partie de l’inspiration des artistes de rue dans le monde entier.
L’un des exemples les plus emblématiques est le célèbre baiser de l’ex dirigeant de l’URSS Leonid Brejnev et de l’ex-dirigeant de la RDA Erich Honecker, reproduit sur le mur de Berlin.
Aux Etats-Unis, l’image peut-être la plus influente de la campagne électorale de Barack Obama en 2008, le poster colorisé surmonté de la mention « Hope » (espoir), a été conçue par Shepard Fairey.
« Il a inspiré et aidé toute une génération de nouveaux électeurs à se sentir connectés au candidat Barack Obama. Son imagerie et son message simples ont touché le public américain qui cherchait un futur dans lequel croire après le gouvernement Bush », estime Souris Hong, présidente de la société de conseil artistique Creative Cabal et conservatrice de l’exposition « L’art de la révolution politique », organisée par l’équipe de campagne du candidat démocrate à la présidentielle Bernie Sanders.
Pour elle, les murs des villes du monde entier offrent depuis longtemps des tribunes politiques aux artistes. « La différence, aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux, qui aident à répercuter le message plus loin et beaucoup plus vite », a-t-elle ajouté, interrogée par l’AFP.
Le candidat le plus à gauche en lice pour la présidentielle, Bernie Sanders, est le préféré des artistes.
Hillary Clinton, qui le devance cependant largement dans les sondages pour la course à l’investiture démocrate, est également l’un des sujets de prédilection des « street artists ».
Son visage imprimé sur un sapin en carton – de type « arbre magique » désodorisant – frappé du slogan « Hillary Pue » et de la mention « odeur de scandale », a envahi Los Angeles.
L’ex-secrétaire d’Etat apparaît aussi sur certains posters travestie en ogre du film d’animation « Shrek », entre autres.
Trump et Clinton apparaissent aussi côte à côte dans certaines oeuvres, notamment sur l’une d’elles, dans une rue de New York, où ils sont transformés en boxeurs qui s’affrontent.
Yann Tiersen, né à Brest puis ayant grandi à Rennes, a toujours vénéré sa Bretagne natale. Son prochain album continuera de chanter ses louanges. Le musicien vient d’annoncer la sortie en septembre prochain de son neuvième disque, baptisé Eusa, nom de l’île d’Ouessant en breton.
C’est sur ce territoire isolé de 15km2, au large des côtes bretonnes, que le musicien s’est établi il y a quelques années, venant s’ajouter à la communauté de Ouessantins qui ne compte pas plus de 900 habitants. Il dédie aujourd’hui à cette île un album, dont chacun des dix nouveaux morceaux, composé en solo au piano, est lié à un endroit précis de l’île. «Ouessant est plus que simplement ma maison – c’est une part de moi. L’idée était de créer une carte de l’île et, par extension, une carte de qui je suis», explique le musicien.
Enregistré dans le célèbre studio d’Abbey Road, Eusa sera également accompagné de quelques enregistrements faits sur place, dans les endroits choisis par Yann Tiersen. Ces dix lieux dont s’est épris le musicien ont d’ailleurs donné leur nom à ses morceaux. Porz Goret, présenté en décembre dernier, est le premier titre à en être extrait. Une ballade au piano mélancolique, comme Yann Tiersen sait si bien les faire, interprétée sur le rivage de l’île.
Le musicien permettra de retrouver la trace de ces différents lieux grâce aux coordonnées GPS qui seront inscrites dans le carnet. Il accompagnera également ses morceaux de photographies réalisées par Émilie Quinquis.
Dimanche 1er mai, Yann Tiersen entamera une tournée européenne d’une dizaine de dates à guichets fermés. Il jouera notamment à la Philharmonie de Berlin, au Barbican Center de Londres ou au Cirque royal de Bruxelles, autant de lieux prestigieux. Les spectateurs chanceux qui pourront y assister découvriront alors en avant-première les morceaux de Eusa.
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