Avec son deuxième roman paru en 2012, «la Vérité sur l’affaire Harry Quebert», le jeune écrivain suisse Joël Dicker avait remporté un succès phénoménal: 1,5 million d’exemplaires vendus en France, prix Goncourt des Lycéens, et même Grand Prix de l’Académie française.
Il revient aujourd’hui avec «le Livre des Baltimore»(Ed. de Fallois), volumineuse saga familiale située, comme son titre précédent, aux Etats-Unis.
Mais s’agit-il d’un bon roman à énigme? Ou au contraire d’un ennuyeux pavé plombé par les clichés et l’accumulation de grosses ficelles narratives? Joël Dicker mérite-t-il qu’on l’applaudisse comme une révélation de la littérature francophone contemporaine?
Grégoire Leménager, de «L’Obs», et Jean-Christophe Buisson, du «Figaro-Magazine», ne sont pas du tout d’accord.
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