Super Tuesday : Trump et Clinton dominent, Rubio déçoit

En direct

L’essentiel

• Les électeurs républicains votent mardi 1er mars dans onze Etats, les électeurs démocrates dans treize Etats ou territoires. Ils éliront respectivement 568 et 878 délégués nationaux, soit 23% et 18,5% du total. 

• Les Etats et territoires votant sont l’Alabama (53 délégués démocrates, 47 côté républicain), l’Alaska (25 républicains), les Samoa américaines (6 démocrates), l’Arkansas (32 démocrates, 40 républicains), le Colorado (66 démocrates), la Géorgie (102 démocrates, 76 républicains), le Massachusettes (91 démocrates, 39 républicains), le Minnesota (77 démocrates, 35 républicains), l’Oklahoma (38 démocrates, 40 républicains), le Tennessee (67 démocrates, 55 républicains), le Texas (222 délégués démocrates, 152 républicains), le Vermont (16 démocrates, 16 républicains) et la Virginie (95 démocrates, 46 républicains). Les démocrates de l’étranger voteront également pour 13 délégués.

• Largement favoris, Hillary Clinton et Donald Trump espèrent s’imposer et s’assurer ainsi de décrocher l’investiture. De son côté, le républicain Ted Cruz était concentré sur les résultats du Texas, dont il est sénateur. Marco Rubio tente lui d’entériner son image d’alternative à Trump. Côté démocrate, Bernie Sanders aura besoin des électeurs jeunes et des électeurs blancs, les minorités penchant davantage pour Clinton. Lire notre analyse.

• Les premières tendances donnent sept Etats à Donald Trump (Alabama, Arkansas, Géorgie, Massachusetts, Tennessee, Virginie, Vermont), deux Etats pour Ted Cruz (Texas, Oklahoma), un pour Marco Rubio (Minnesota). Côté démocrate, Hillary Clinton fait la course en tête avec neuf Etats et territoires (Alabama, Alaska, Arkansas, Géorgie, Tennessee, Texas, Virginie, Samoa, Massachusetts) tandis que Bernie Sanders en a convaincu quatre (Vermont, Colorado, Minnesota et Oklahoma).

Si vous n’arrivez pas à accéder au live, cliquez ici

 

09:15 Trente ans de Super Tuesday en images

Do you remember ?

Le New York Times revient en images sur l’histoire du Super Tuesday. Une histoire assez récente, il faut le dire, puisque le premier remonte à 1984 (mais l’appellation «officielle» à 1988). En images, donc : le 8 mars 1988, on assiste à une victoire écrasante de George Bush. En 1992, Bill Clinton (photo AFP) est distancé lors du premier Super Tuesday, mais effectue un come-back spectaculaire lors du second Super Tuesday, le 10 mars. Le revirement est si impressionnant qu’on surnommera le futur 42ème président des Etats-Unis «le survivant» («back from the dead»). Bref, tout cela est à revoir en images sur le site du New York Times.

Vu sur NYTimes.com – Video

08:39 Caucus républicain serré en Alaska

Etats solitaires.

Deux derniers Etats américains votaient mais chacun de leur côté lors de ce Super Tuesday : un caucus démocrate dans le Colorado, et un caucus républicain en Alaska. Côté démocrate, c’est Bernie Sanders qui a tiré son épingle du jeu (58,8%, 38 délégués) face à Hillary Clinton (40,4%, 28 délégués). Chez les républicains en revanche c’est très serré : les résultats provisoires placent Ted Cruz très légèrement devant Donald Trump (34,4% contre 33%) et Marco Rubio (17,4%). Nous vous tiendrons informés au fur et à mesure que ce résultat se confirme.

Enfin, deux autres primaires démocrates avaient lieu cette nuit : l’un dans le territoire des Samoa américaines, et l’autres à l’échelle du monde entier pour les «démocrates de l’étranger». Les Samoa américaines ont attribué quatre délégués nationaux à Clinton, contre deux à Sanders. Les résultats des démocrates de l’étranger ne sont pas encore connus.

08:30

Stop.

Le point «uberisation de… [l’économie/la cuisine/la santé/ma grand-mère]» vient d’être atteint à l’instant sur France Inter, où André Bercoff a estimé que Donald Trump représentait, donc, l’«ubérisation de la politique». Pitié, arrêtez.

08:22

A la une.

La une du journal allemand Der Spiegel, au lendemain du «Super Tuesday», qui titre : «Folie».

#SuperTuesday

02.03.16Mathieu von Rohr. @mathieuvonrohr Suivre

08:08

Alaska.

Contrairement à ce que nous vous avions annoncé précédemment, il semblerait que l’Alaska soit gagné par Ted Cruz et non par Donald Trump. On vous donne plus d’infos bientôt.

[Illustration : dans la tête des partisans de Trump]

08:05 La Géorgie sourit aux favoris

Trump et Clinton sans histoire.

La Géorgie (au nord de la Floride, capitale Atlanta) n’a pas fait dans l’originalité en choisissant assez massivement Donald Trump et Hillary Clinton, qui étaient d’ailleurs donnés largement favoris par les sondages. Bien aidée par le vote noir, très fort dans cet Etat, Clinton (71,2%, 67 délégués) a mis une belle raclée à Bernie Sanders (28,3%, 28 délégués). Moins d’écart mais pas beaucoup plus de frissons pour Trump (38,9%, 43 délégués), qui devance très largement Marco Rubio (24,4%, 14 délégués), pour une fois un peu mieux placé que Ted Cruz (23,7%, 19 délégués).

07:55 La participation explose chez les républicains

Super Tuesday.

C’est l’un des enseignements majeurs de ce Super Tuesday et il est de nature à inquiéter Hillary Clinton : cette année, l’enthousiasme et la mobilisation sont très clairement du côté républicain. La primaire conservatrice en Virginie, par exemple, a mobilisé plus d’un million d’électeurs, pulvérisant le score de 2008 (490 000 votants) de plus de 110%. Comme le montrent les chiffres du Edison Media Research, cités par leWashington Post, cette nette augmentation de la participation s’observe dans presque tous les scrutins républicains : +63% dans le Tennessee, +57% dans le Vermont, +40% dans l’Alabama. La corrélation est frappante : les Etats où la participation a le plus augmenté sont également les états remportés par Donald Trump. «Les républicains ont une énergie incroyable, contrairement aux démocrates», a taclé Donald Trump lors de son discours de victoire. Les chiffres lui donnent raison : dans le camp démocrate, la participation est en baisse partout par rapport à 2008. Moins 40% dans le Tennessee, moins 32% en Géorgie, 22% dans l’Oklahoma, etc.

Il y a deux lectures possibles de ces chiffres, qui ne sont d’ailleurs pas exclusives l’une de l’autre. La première : le duel entre Bernie Sanders et Hillary Clinton ne mobilise pas les électeurs démocrates. La seconde, bien plus inquiétante pour l’ancienne First Lady : Donald Trump séduit au-delà du camp conservateur et attire aux urnes des démocrates et indépendants qui cette année, ont préféré voter pour la primaire républicaine. De très mauvaise augure en vue de l’élection générale de novembre.

Vu sur le «Washington Post» (en anglais)

07:37 A domicile, Ted Cruz l’emporte largement au Texas

Lone Star State.

Le Texas, deuxième Etat le plus vaste et le plus peuplé des Etats-Unis, deuxième meilleur pourvoyeur en délégués républicains et troisième chez les démocrates, était l’un des gros enjeux de ce Super Tuesday. Les résultats n’y sont pas encore définitifs, notamment dans le nombre exact de délégués nationaux attribués à chacun des candidats, mais les tendances sont claires. Côté républicain, Ted Cruz comptait bien profiter de son statut de sénateur du Lone Star State pour l’emporter : il n’a pas failli (43,7%, 96 délégués), reléguant même Donald Trump à près de vingt points (26,9%, 49 délégués), ce qui constitue une belle performance. Marco Rubio résiste assez bien, à 17,6%, mais cela ne devrait pas lui rapporter plus d’un délégué…

Côté démocrate, Hillary Clinton était donnée favorite et cela s’est confirmé, puisqu’elle a rallié environ deux tiers des suffrages (65,2%), contre un tiers pour Bernie Sanders (33,2%). Un résultat qui devrait lui permettre de faire un gros écart en terme de délégués (146-62).

07:34 Hillary Clinton première, damn !

Portraits.

Après quelques ratés, la machine de guerre de la candidate mène désormais largement dans la course démocrate. Le duel face à Trump semble inévitable. Notre correspondant Frédéric Autran vous propose de lire son portrait (le sien à elle, pas à lui, enfin d’elle écrit par lui, quoi).

07:27 Le langage de Trump ? Du niveau CM1

Selon une étude…

L’automne dernier, le Boston Globe avait analysé le langage employé par les 19 prétendants à la Maison Blanche, démocrates et républicains, lors de leur discours de candidature. Résultat : le candidat républicain utilise le moins de caractères par mots, le moins de syllabes et les phrases les plus courtes. Son langage, conclut le test, est accessible à un élève de CM1. Un billet de notre correspondant à New York Frédéric Autran à méditer alors que le potentat populiste vient de remporter huit des onze états en jeu en ce Super Tuesday.

07:20 L’Arkansas fidèle à son ex-First Lady

Clinton à domicile.

First Lady de l’Arkansas pendant douze ans – avant d’être président des Etats-Unis, Bill Clinton en avait été le gouverneur – Hillary Clinton ne se faisait pas trop de soucis dans cet Etat du centre du pays. A raison : elle l’a emporté avec 66,4% de voix (22 délégués), laissant Bernie Sanders assez loin (29,7%, 10 délégués). C’était beaucoup plus serré dans le camp républicain mais, une fois de plus, cela a souri à Donald Trump (32,6%, 16 délégués), qui devance de peu Ted Cruz (30,5%, 15 délégués) et Marco Rubio (25%, 9 délégués).

07:18

A lire ailleurs.

Si vous comprenez l’anglais, n’hésitez pas à aller faire un tour sur le site de Newsweek, qui se propose d’expliquer pourquoi, dans le duel Trump-Clinton, l’auteur de Comment devenir riche ou encore de l’Art de la négociationa déjà gagné le premier round. Extrait : «Ce soir était la première nuit de l’élection générale et Trump a gagné. Cruz et Rubio ne sont plus sur le chemin de la nomination. Bernie non plus. Le Super Tuesday 2016 sera remémoré comme la nuit où Hillary Clinton et Donald Trump ont gagné les investitures de leur parti». Lire la suite

07:06 Clinton et Trump larges vainqueurs dans l’Alabama

Taules.

Ils étaient donnés favoris par les sondages, ils n’ont pas flanché : Hillary Clinton et Donald Trump se sont imposés dans tous les comtés de l’Alabama (un Etat de rednecks coincé entre le Mississippi et la Géorgie), y signant chacun une large victoire à l’échelle de l’Etat. Clinton met même une petite taule à Sanders (77,8% contre 19,2%, 44 délégués à 9), tandis que Donald Trump empoche une grande majorité des délégués républicains en jeu (43,3% des voix, 36 délégués), n’en laissant que des miettes à Ted Cruz (21,1%, 13 délégués) et Marco Rubio (18,9%, un délégué).

[Illustration : Dans la tête des indépendants. Allégorie]

07:04

Le saviez-vous ?

En 1988, le Super Tuesday a connu une édition «spéciale sud», où presque uniquement des Etats du sud du pays ont voté. Les démocrates du sud espéraient ainsi y faire émerger un candidat modéré, mais ce ne fut pas le cas, et Michael Dukakis a fini par être désigné. Vous ne connaissez pas son nom ? C’est normal, Georges Bush père l’a battu.

06:59 Tous les résultats des primaires sur notre appli

Course à l’investiture.

Que ce soit chez les républicains ou chez les démocrates, la course à l’investiture présidentielle a beaucoup avancé, cette nuit, avec le Super Tuesday. Pour faire le point sur l’ensemble des résultats, et constater l’avance prise aussi bien par Donald Trump que Hillary Clinton, rendez-vous sur notre appli spécial résultats.

06:55 Déception pour Sanders dans le Massachusetts

Voisin mais battu.

Sénateur du Vermont, Bernie Sanders espérait bien profiter de sa proximité géographique pour l’emporter dans le Massachusetts, bon pourvoyeur en délégués nationaux. Las : s’il a fait fort à Boston et dans sa banlieue, il a été largement devancé partout ailleurs dans l’Etat et il doit laisser la victoire à Hillary Clinton (50,4% contre 48,5%, 46-45 délégués). Situation totalement inverse, dans le même Etat, pour les républicains puisque Donald Trump filtre avec la barre des 50% des suffrages (48,9%, 21 délégués), devançant très largement John Kasich (18,1%, 8 délégués), qui avait concentré la plupart de ses efforts du Super Tuesday ici, et Marco Rubio (18%, 8 délégués).

06:49 Fox News annonce que le gouverneur de Floride soutiendra Trump aux dépends de Rubio puis dément

Drôle d’histoire.

La boulette médias de la soirée est à mettre au crédit… de Fox News. Dans son journal de 20 heures, la chaîne conservatrice a laissé entendre que le gouverneur de Floride, Rick Scott, s’apprêtait à apporter son soutien à Donald Trump lors de la conférence de presse de ce dernier. Un coup de massue potentiel pour le sénateur local, Marco Rubio. Vers 21h30, l’une des stars de Fox News, Bret Baier, a enfoncé le clou : «Deux sources disent que le gouverneur Scott va effectivement apporter son soutien à Donald Trump». Puis Donald Trump est arrivé sur scène, introduit par un autre gouverneur, celui du New Jersey, Chris Christie, qui s’est rallié au milliardaire la semaine dernière. Aucune trace en revanche de Rick Scott. Sur Twitter, Bret Baier a rétropédalé : «pas de ralliement ce soir». Aujourd’hui ?

06:44 Bernie Sanders : «On a fait beaucoup de chemin en dix mois»

Discours.

C’était avant qu’il n’apprenne qu’il avait remporté les quatre Etats sur lesquels il avait capitalisé lors de sa campagne – le Vermont, l’Oklahoma, le Colorado et le Minnesota ; mais aussi avant qu’il n’apprenne qu’Hillary Clinton l’avait largement remporté. Voici le discours de «victoire» de Bernie Sanders, chez les siens, à Essex Junction (Vermont) :«On a beaucoup fait de chemin en dix mois». Puis : «Ce que la révolution politique est en train de faire, c’est de réunir notre peuple, tous ensemble : les noirs, les blancs, les latinos, les Asiatiques-américains, les gays et les hétéros, les gens nés en Amérique et ceux qui y immigrent. Lorsque nous réunissons notre peuple, nous ne laissons pas les Trump du monde entier nous diviser». Un discours que Peter Stevenson, du Washington Post, voit surtout comme une concession à sa défaite : «Cela peut être le signe que sa course présidentielle a autant à voir avec l’idée d’influencer le dialogue national – et aussi le dialogue lors la prochaine Convention nationale démocrate – qu’avec quoi que ce soit d’autre».

Vu sur YouTube

06:39 Le Vermont fait un triomphe à son sénateur Sanders

Et toujours Trump.

Sénateur du Vermont, Bernie Sanders espérait bien faire un gros score à domicile. Ça n’a pas raté : 86,1% contre 13,6% pour Hillary Clinton ! Résultat, il devrait empocher les 16 délégués en jeu. C’est beaucoup plus serré côté républicain mais la victoire revient, comme souvent, à Donald Trump (32,6%, 8 délégués). Il devance d’une courte tête John Kasich (30,6%, 8 délégués), qui avait concentré l’essentiel de ces efforts dans les Etats du nord-est du pays (Vermont donc, mais aussi Massachusetts). Malgré ses 19,3%, Marco Rubio n’obtient aucun délégué.

[Illustration : des partisans de Sanders après l’annonce de sa victoire dans le Vermont. Photo AFP]

06:30 Le caucus du Minnesota sourit aux outsiders

Seul succès de Rubio.

Le Minnesota était l’un des rares Etats à voter par caucus (un mode de scrutin différent des primaires, comme on vous l’explique ici) lors de ce Super Tuesday. Coïncidence ou pas, il n’a pas souri aux favoris des deux camps. Chez les républicains, Marco Rubio signe sa seule victoire de la soirée (36,8%, 15 délégués), devant Ted Cruz (28,9%, 13 délégués) et Donald Trump (21,2%, 10 délégués), relégué à une très inhabituelle troisième place. Chez les démocrates, Bernie Sanders profite d’un électorat quasiment 100% blanc pour devancer assez nettement (59,4%, 45 délégués) Hillary Clinton (40,6%, 32 délégués).

[Illustration : Dans la tête des favoris. Allégorie.]

06:19 Les razzias de Trump et Clinton dans le Tennessee

Almost perfect.

Dans le Tennessee – l’Etat de Memphis et Nashville – Donald Trump et Hillary Clinton on fait un quasi carton plein : lui n’a perdu que dans un seul des 95 comtés de l’Etat, elle dans trois seulement. Résultat, deux larges victoires : 39,5% des voix et 31 délégués pour Trump (24,5% et 14 délégués pour Cruz, 20,8% et 10 délégués pour Rubio), 66,1% et 39 délégués pour Clinton (32,4% et 22 délégués pour Sanders).

[Disclaimer : cette image ne représente pas le vrai Donald Trump]

06:13 La Virginie vote pour Hillary Clinton et Donald Trump

Côte est.

Chez les républicains, Marco Rubio espérait profiter du vote du nord de la Virginie, c’est-à-dire de la banlieue de Washington, pour l’emporter dans cet Etat face à Donald Trump. Mais c’est finalement ce dernier – bien aidé par le vote évangéliste, dans le sud de l’Etat – qui s’est imposé (34,7%, 17 délégués contre 31,9%, 16 délégués pour Rubio), Ted Cruz finissant assez loin (16,9%, 8 délégués). Chez les démocrates, Hillary Clinton a raflé la mise dans cet Etat au vote noir important, avec 64,3% des suffrages (61 délégués) contre 35,2% pour Bernie Sanders (34 délégués).

06:06 Super Tuesday : triomphe de Trump et Clinton

Analyse.

Ted Cruz s’en tire bien, Marco Rubio patauge, Bernie Sanders limite les dégâts : les premiers résultats du Super Tuesday semblent confirmer ce que prévoyaient les sondages. Notre correspondant aux Etats-Unis vous livre son analyse, c’est passionnant et c’est à lire ici.

05:57 L’Oklahoma penche pour Bernie Sanders et Ted Cruz

Midwest.

Les premiers résultats définitifs commencent à tomber. Dans l’Oklahoma, petit Etat situé au nord du Texas et au sud du Kansas, Bernie Sanders a créé une petite surprise dans le camp démocrate en remportant 51,9% des suffrages (23 délégués), contre 41,5% pour Hillary Clinton (15 délégués) (et 6,6% pour une pléiade de petits candidats locaux). Chez les républicains, Ted Cruz a, comme on pouvait s’y attendre, l’a emporté en bon voisin – il est sénateur du Texas – (34,4%, 16 délégués) devant Donald Trump (28,3%, 14 délégués) et Marco Rubio (26%, 13 délégués).

05:36

Ciblage publicitaire.

Pour Bernie Sanders, la soirée n’est pas un total échec : s’il a pris une belle taule dans l’Alabama, dans le Texas, en Géorgie et dans l’Arkansas – dont sa concurrente a été la première dame, il a gagné, en sus de son Vermont d’origine, le Colorado, le Minnesota, et l’Oklahoma. C’était, avec le Massachusetts, perdu d’une courte tête, les quatre Etats où il avait dépensé le plus d’argent en publicité…

05:30

Analyse.

Un élément d’analyse apporté par notre correspondant aux Etats-Unis.

#SuperTuesday Signe de l’ampleur du phénomène #Trump: AUCUN nominé n’a jamais gagné des états aussi divers washingtonpost.com/news/the-fix/w…

02.03.16Frédéric Autran. @fredericautran Suivre

05:23 Un super mardi pour Trump et Clinton

Premières tendances.

Comme on pouvait s’y attendre, ce Super Tuesday a plutôt réussi aux deux favoris, à savoir le républicain Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton. Le milliardaire au langage peu châtié a remporté six Etats (Alaska, Arkansas, Géorgie, Massachusetts, Tennessee, Virginie) et probablement un septième (Vermont), tandis que ses adversaires doivent se contenter des miettes : deux succès pour Ted Cruz, dans son Texas et dans l’Oklahoma voisin, et un seul pour Marco Rubio (Minnesota), sans doute le grand perdant du jour côté républicain.

Chez les démocrates, Bernie Sanders a plus ou moins gagné là où il était attendu : dans son Etat le Vermont, mais aussi dans le Colorado, le Minnesota et l’Oklahoma. Insuffisant, car Hillary Clinton a gagné partout ailleurs : Alaska, Arkansas, Géorgie, Tennessee, Texas, Virginie et sans doute même Massachusetts, pourtant donné gagnant à Sanders par les sondages. Un Super Tuesday qui permet à l’ex-First Lady de creuser l’écart dans la course à l’investiture démocrate.

Nous vous donnerons plus de détails, Etat par Etat et pour l’ensemble des résultats, au fil de la nuit et de la matinée.

05:19

Phrase.

On commence avec une phrase de Ben Carson, éphémère numéro deux de la course, et crédité pour l’instant de sept délégués, dont deux obtenus ce mardi.

#SuperTuesday Ben Carson, acte 2: « des millions d’Américains me disent de rester en course ». Ah bon? Ils sont pas allés voter alors

02.03.16Frédéric Autran. @fredericautran Suivre

17:28 Comment le Super Tuesday a changé la vie de Bill Clinton

Maison blanche.

Cette nuit, aux Etats-Unis, c’est le Super Tuesday : républicains et démocrates votent dans une douzaine d’Etats pour choisir leur candidat à l’élection présidentielle, prévue en novembre. En attendant de suivre demain, dès 5 heures du matin, notre live spécial pour l’occasion (Donald Trump et Hillary Clinton mettront-ils fin à tout suspense ?), vous pouvez déjà vous familiariser avec ce concept tout américain de «super mardi» en découvrant comment, le mardi 10 mars 1992, la vie de Bill Clinton a basculé.

17:02

Infographie.

Pour faire comprendre les enjeux du «Super Tuesday» de ce mardi, l’AFP s’est fendue d’une infographie très jambon-oeuf-fromage, pardon, complète.

Les enjeux du « super mardi » en une image #AFP

01.03.16AFP USA. @AFPusa Suivre

13:04

Fausses citations.

«D’abord, ils vous ignorent, puis ils rient de vous, puis ils se battent contre vous, et après vous gagnez.» Attribuée à Gandhi, cette citation est une des stars de la campagne américaine : elle a été utilisée dans le camp de Donald Trump (républicain) comme dans celui de Bernie Sanders (démocrate). Et pourtant, rappelle BuzzFeed, comme un tas de citations circulant sur Internet, celle-ci ne provient pas de Gandhi. Il semblerait plutôt qu’on la doive à un syndicaliste nommé Nicholas Klein, en 1918.

11:45 Avant le Super Tuesday, l’impatience de l’électorat afro-américain

Urnes.

«Dans la bataille pour le leadership démocrate entre Hillary Clinton et Bernie Sanders, où se situe l’électorat afro-américain ? Traditionnellement pro-Clinton depuis les 90’s, et particulièrement dans le sud où Bill Clinton fit ses armes deux fois en tant que gouverneur de l’Arkansas, Hillary Clinton semble se rapprocher de la nomination à l’heure où la balance est enfin à même de pencher en sa faveur. Cependant, il serait injuste de disqualifier Bernie Sanders trop rapidement…» Alors que le Super Tuesday commence ce soir, focus sur l’électorat noir-américain (photo AFP) par notre blogueur sur place, Cyril Duval. A lire ici

About the author

A propos

FRANCE MEETINGS EST UN PETIT BLOG SANS PRÉTENTION SUR LE BEAU PAYS QU'EST LA FRANCE. C'EST DE L'ACTU, DE LA CULTURE, DE LA POLITIQUE, DE L'ECONOMIE... TOUT SUR LA FRANCE.