La nouvelle est d’importance. Copé est de retour ? Bof. Michel Polnareff remonte sur scène ? Indifférence. Platini s’oppose à l’arbitrage par vidéo ? On s’en talque le nombril. Le vrai scoop de cette semaine m’a été communiqué par l’attaché de presse de Paramount, qui m’annonce, dans un mail estampillé « pour distribution immédiate », le début du tournage de « Baywatch : alerte à Malibu ». Ça, c’est du solide ! Du dur ! Alors qu’on est noyé sous les drames philippins, les divorces sud-américains, les adoptions africaines, les conflits du travail à Saint-Nazaire, enfin un rayon de soleil ! Sea, sex and sun, y a que ça de vrai !
Inutile de vous dire que, vu l’émotion (purement artistique, vous me connaissez) que m’ont procuré, dans le temps, les grandes actrices d’ »Alerte à Malibu » – je cite, en vrac, Nicole Eggert, Yasmine Bleeth, Erika Eleniak, Carmen Electra et, bien sûr, Pamela Anderson, des filles qui ont porté la bimboïsation à un niveau supérieur – je me suis précipité pour voir les photos des nouvelles arrivantes. Et, je te le donne Émile, elles sont canon-top-de-la-fiesta. Il n’y en a pas une qui peut prendre sa douche en se mouillant les pieds. C’est le signe d’une grande exigence cinématographique.
Un Prix de la Bimbo d’or ?
Donc, pour Alexandra Daddario (aperçue dans « True Detective »), je dirais trois étoiles. Kelly Rohrbach, mannequin pour maillots de bain dans « Sports Illustrated », quatre étoiles ; Ilfenesh Hadeka a de très beaux pieds (selon le site « WikiFeet.com »), mais je réserve mon jugement ; et Priyanka Chopra, ex-Miss Monde, est tout simplement sublime, cinq étoiles d’or, de platine et de Nutella. Le reste, l’intrigue, les acteurs masculins, la mise en scène, le scénario, les dialogues, les costumes, le montage, la musique, le décor, who cares ? Seul le lâcher de bimbos sur la plage de Malibu nous intéresse. Il est d’ailleurs temps de revaloriser l’image de la fille carénée comme un missile sol-sol, en maillot rouge, se jetant à l’eau pour sauver les bébés phoques, les sexagénaires cardiaques, les épouses droguées, et les surfeurs évanouis.
Une photo publiée par therock (@therock) le 3 Mars 2016 à 11h04 PST
The Rock et Priyanka Chopra (@therock / Instagram)
C’est ce qui nous manque, dans le cinéma actuel (français notamment). Nous avons Julie Gayet, Catherine Frot, Marion Cotillard, Mélanie Laurent, Charlotte Gainsbourg, Mathilde Seigner, Sylvie Testud, oui. Des bonnes comédiennes, certes. Mais pas des bimbos. La situation est grave. Quand la bimbo vient à manquer, le bambou tend à s’affaisser (vieux proverbe tibétain). Je ne critique pas, j’alerte.
L’histoire secrète de la sextape de Pamela Anderson et Tommy Lee
Le Centre National du Cinéma devrait se saisir du problème. Créer une Bourse des Bimbos, un Prix de la Bimbo d’or, un concours de la Bimbo Mieux-Disante, je sais pas moi. Si on est obligés de feuilleter en soupirant les numéros de « Swimsuit Illustrated » pour admirer Lily Aldridge, Kate Upton, Sara Sampaio ou Chanel Iman, c’est que le cinéma ne nous offre plus de quoi réjouir la rétine. Même James Bond a abandonné le filon : Léa Seydoux, c’est l’anti-bimbo par excellence. Elle est aussi sexy qu’un œuf dur mayo. Le retour d’ »Alerte à Malibu » réchauffe le cœur. Ce n’est pas du cinéma, dieu merci. C’est mieux : du cinoche. Pamela Anderson, reviens !
François Forestier