Des Etats-Unis, où il revient de tournée, au Japon, pays d’attachement, Fakear ne tient pas en place. Le monde de l’électro, il le conquiert pleinement. Alors, les derniers mois ont été intenses et les scènes de plus en plus vastes. Mais le jeune Normand à la limite du burn-out a trouvé refuge et repos en Suisse.
« C’est devenu avec une histoire d’amour le centre de mon attention, de mon inspiration. »
L’exil sentimental lui a permis de se recentrer. « Du coup, pour moi qui écrit sans parole, il est vraiment intéressant de retranscrire l’amour via les mélodies, via l’harmonie… Au final, ça donne quelque chose de très doux, de très solaire. C’est le contenu du prochain album qui sort en juin ».
A l’occasion du festival Chorus à la Défense (jusqu’au 10 avril) où il tient le haut de l’affiche, nous avons retrouvé un Théo apaisé. A l’aise dans ses Stan Smith et son sweat à capuche. Comme au premier jour. Comme aux premiers sets. Envoûtant. Plein d’envies. Et aux samples toujours enveloppants.
Where the beats come from
Une photo publiée par Fakear (@fakearmusic) le 9 Mars 2016 à 4h09 PST
L’Obs