LES JOURS D’AOÛT DANS LA FLORIDA PANHANDLE, la vapeur tropicale cuit tout. Les chauffeurs d’UPS frappent le front de leurs bandanas mouillés. Des parcs de mini-golf sur le thème des pirates, miroitants comme des mirages, sont abandonnés. Mais à quelques kilomètres des motels du Golfe et des centres commerciaux de sable, les ingénieurs tels que Kirk Parrish affrontent les pires tempêtes de neige de leur vie. Enveloppés dans des parkas, ils démarrent froidement leurs camionnettes et se dirigent droit dans des blizzards cinglants d’une blancheur de moins 40 degrés. À l’intérieur. «C’est absolument fou de voir une tempête de neige à l’intérieur», déclare Parrish, ingénieur en diesel chez Ford Motor Company, dont le travail est d’assurer que votre F-150 puisse démarrer et fonctionner dans les conditions extrêmes de Prudhoe Bay. Pour le prouver et ajuster les choses s’il ne le peut pas, il se rend tous les étés au Laboratoire climatique McKinley de la base aérienne d’Eglin. Étendu sur plusieurs bâtiments, le laboratoire est la plus grande installation d’essais météorologiques à l’intérieur du monde et peut évoquer presque tous les risques météorologiques: tempêtes de verglas, brouillard corrosif, pluies diluviennes (jusqu’à 27 pouces par seconde). heure), chaleur de 165 degrés, humidité de la jungle et tempêtes de sable de 40 km / heure. Le laboratoire est opérationnel depuis 1947, date à laquelle le US Air Corps Army Air Force (maintenant l’armée de l’air) a commencé à évaluer les oiseaux de guerre de la région. Quelques années plus tard, il a ouvert ses portes au reste de l’armée et, à la fin des années 1980, aux entreprises privées. Depuis, il a servi de terrain d’essai pour toutes sortes de biens de consommation, des camions Ford aux pneus neige Goodyear, en passant par les ballons Project Loon de Google diffusant sur Internet. C’est le dernier arrêt pour la plupart des avions commerciaux en quête de certification FAA. Et le laboratoire a testé à peu près tous les avions de combat de l’arsenal américain, y compris le bombardier B-29 de Northrop Grumman, le transport C-Galaxy de Lockheed Martin’s C5 Galaxy (qui a à peine dégagé le plafond) et l’avion de combat F-35 Joint Strike Fighter. « Je ne peux pas vous parler d’un avion militaire qui n’est pas passé par ici », a déclaré le chef du laboratoire Dwayne Bell, qui a vu défiler des centaines de jets au cours de ses 26 années de mandat. Un jour de la mi-avril, Bell a jonglé avec la logistique pour au moins une douzaine de produits de toutes marques et tailles. Ils allaient, allaient ou demandaient une place dans son emploi du temps. Plus tard cette année, il s’attend à voir le Bombardier Global 7000, un nouvel avion à réaction ultra-longue portée. «Le fait est que nous recevons des demandes pour toutes sortes de choses», dit-il. «Nous parlons à une entreprise qui fabrique des équipements de forage en mer. Hier, j’ai reçu un appel d’une personne qui voulait faire venir une souffleuse. » Je vous laisse le lien vers le site spécialiste du vol en avion de chasse.
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